Loic hay sur flikr nous permet de découvrir de sympathiques images web2.0 qui vont m’aider je pense à illustrer une future présentation sur ce sujet.
Les images sympathiques côtoient les efficaces comme cette matrice de services web2.0.
Quant à avoir vous même le style web 2.0 en dehors de votre pc, ça serait quand même étonnant, il vous faudrait vous vêtir avec des couleurs anis ou turquoises ou tout au moins flashy et surtout il vous faudrait être disponible et vous adaptez à toutes les demandes de vos concitoyens. Mais peut-être l’êtes-vous déjà avec votre femme?
Si vous êtes du genre à faire de la propagande web 2.0, cette image vous conviendra bien. Quant à la politique est-elle web2.0 ou archaïque 1.0?
Mois : mai 2006
Etes-vous un bibliothécaire 2.0 ?
Etes-vous un bibliothécaire ou documentaliste web 2.0 ?
Il n’est pas rare de rencontrer chez nos confrères notamment outre-atlantique l’expression « librarian 2.0 » ou « librarian web 2.0 ».
Si vous ne savez pas ce que c’est que le web 2.0 comme semble le démontrer le sondage sur le site, sachez que cela correspond à un nouvel âge du web qui permet à l’internaute d’être encore plus actif dans la production d’informations et dans les possibilités de classement offertes par les folksonomies. ( Je reviendrai bientôt sur ce sujet des folksonomies) Pour en savoir plus vous pouvez aller voir les conférences d’Hervé Le Crosnier.
Par conséquent le bibliothécaire ou documentaliste 2.0 serait donc très au fait des nouvelles technologies à l’inverse des « vieilles bibliothécaires » qui ne comprennent rien aux sigles abscons que sont le Rss, Spip ou aux termes comme folksonomies, tags,etc. Heureusement la liste biblio-fr permet de pallier à nos problèmes et méconnaissances grâce à l’intelligence collective de la profession.
Le bibliothécaire 2.0 a son propre blog ou tout au moins participe à un blog, consulte régulièrement ceux des autres grâce aux flux rss qui l’avertissent des nouveaux billets, réfléchit à diverses questions comme les OA (open archives), aux bibliothèques numériques, à l’évolution des catalogues ainsi qu’à la maîtrise de l’information.
Faut-il en conclure que la profession doit sans cesse évoluer comme le préconise Stephen Abram.
Certes l’article a parfois un côté promotionnel pour un logiciel mais il y a des réflexions intéressantes que je vous livre. Selon lui “Librarian 2.0 is the guru of the information age.” phrase que je n’ai pas besoin de traduire. Néanmoins j’ai traduit rapidemment les propos qui me paraissent le plus importants. Selon lui le bibliothécaire 2.0 doit :
« – Comprendre les opportunités du web 2.0.
– Apprendre les principaux outils du web 2.0 et des bibliothèques 2.0.
– Combiner les ressources électroniques et les formats imprimés.
– Etre un conseiller indépendant de toute considération technique et commerciale et doit pouvoir transférer de l’information aussi bien sur PDA que sur Ipod ou portable.
– Développer des projets de recherche collectifs et adopter les standards de l’openURl.
– Connecter les personnes et les technologies dans le contexte approprié.
– Ne pas être timide avec les systèmes de catalogage et de classification non traditionnels lorsque les folksonomies s’avèrent appropriées.
– Utiliser l’information non textuelle et notamment le pouvoir des images, des images animées, des signes et du son. ( Je note ici que le mind-mapping serait pertinent)
– Comprendre la théorie de la longue traîne (« long tail ») et ses effets.
– Voir le potentiel des ressources comme the Open Content Alliance, Google Print, and Open WorldCat.
– Connecter les usages aux experts par des discussions et débats dans des communautés de pratiques. ·
– Utiliser les derniers outils de communication comme Skype pour connecter les personnes et les contenus, etc.
– Utiliser les réseaux sociaux pour être plus efficace et entreprendre plus.
– Se connecter avec tout le monde qu’importe son mode de communication : telephone, Skype, IM, SMS, texte, email, etc.
– Encourager les usagers à utiliser des métadonnées et à développer des contenus et des commentaires ·
– Comprendre la sagesse des foules et les rôles qui émergent ainsi que l’impact de la blogosphère, de la syndicasphère et de la wikisphère.
D’abord et avant tout, le bibliothécaire 2.0 comprend ses usagers à un niveau poussé, pas seulement en tant que simples recherchants et cliqueurs. Le bibliothécaire 2.0 comprend l’utilisateur en ce qui concerne ses buts et aspirations, ses environnements de travail, ses besoins sociaux et de contenus et bien plus encore. Le bibliothécaire 2.0 est où l’usager se trouve quand l’usager est présent. C’est un environnement en immersion auquel les bibliothécaires sont parfaitement qualifiés pour contribuer. Sous cet angle le bibliothécaire a influencé l’apprentissage à distance dans son inclusion au sein de nos institutions et communautés ce qui devrait nous permettre de contribuer à la formation de nos usagers dans l’acquisition et l’application de leurs habiletés et compétences.
Il est essentiel que nous nous préparions à devenir bibliothécaire 2.0 maintenant. Le mouvement web 2.0 pose la base d’un commerce grandissant et d’un changement majeur dans nos manières de vivre, de travailler et de jouer. Nous avons la capacité, la perspicacité et la connaissance pour influencer la création de cette nouvelle dynamique et garantir le futur de notre profession. Bibliothécaire 2.0 maintenant. »
Pour ma part, je rejoints une bonne partie de ces propos même s’il faudrait sans doutes les affiner et préciser. Je crois que désormais l’usager est au centre du système et plus seulement le document et que le bibliothécaire doit être le faciliteur de relations et de médiations.
Dernière minute : un lien sur ces réflexions. ici en anglais of course!
A vos commentaires !
tags : bibliothécaire 2.0, web 2.0, librarian 2.0.