Licences pros et intitulés. Logique de l’annuaire versus logique du moteur ?

Vouloir simplifier les intitulés de diplômes parait une velléité plutôt louable de prime abord. Il est en effet difficile de distinguer la somme des licences et masters possibles pour un étudiant ou pour des parents quelque peu inquiets. Seulement, est-ce le choix le plus opportun quand il fait suite à une logique qui était celle d’une individualisation des diplômes, une concurrence souhaitée, voire d’ancrages territoriaux ? C’est la question que pose avec justesse, comme bien souvent d’ailleurs, Pierre Dubois.

Alors que dans mon Iut, on s’interroge sur cette réduction des intitulés et qu’il faut bien avouer qu’on ne parvient pas à s’y retrouver du tout, si ce n’est qu’on a l’impression d’être un peu partout à la fois et donc nulle part en fait. Cette problématique est bien connue, c’est celle des arborescences. Simplifier les intitulés finit par présenter des risques, notamment celui d’être mal catégorisé, d’autant qu’on ne peut l’être qu’à un seul endroit. On est en train en train de nous rejouer le coup de l’annuaire, alors que c’est la logique du moteur qui prime. La logique de l’annuaire est hiérarchique et on comprend de suite que la vision réductrice du ministère l’est également. Plus on peut caser le tout dans des boites qui s’empilent, plus cela parait mieux organisé. Or c’est en fait l’inverse, s’il est bien quelque chose d’évident, c’est qu’un classement ou une indexation est toujours discutable et qu’il est préférable quand c’est possible et c’est ici le cas, comme pour un document numérique, d’opter pour plusieurs critères de classement plutôt que de choisir des intitulés. Car finalement, les grandes catégories existent déjà, ce sont les départements responsables de ces diplômes. Au final, il est préférable d’opérer pour des titres de diplômes avec de la liberté, du moment qu’il est bien adossé à des départements officiels. Car les responsables de diplôme n’ont guère envie de voir leur licence mal classée du fait de contraintes ministérielles.

C’est la logique du moteur qui prédomine désormais. Que vous soyez étudiants ou parents, vous allez aussi passer par ce biais pour trouver des diplômes qui correspondent à vos attentes. La logique de l’annuaire est trop contraignante pour des usagers habitués au bouton poussoir. Une erreur d’aiguillage, c’est autant de diplômes intéressants qui sont laissés de côté, car on n’a pas pensé à aller voir la catégorie voisine, dont on n’a pas bien saisi l’intitulé.

On s’éloigne totalement de la logique du web 2.0 et c’est dommage. Il faudrait davantage offrir différentes catégorisations au diplôme quitte à faire une classification fermée réalisée par des professionnels qui pourraient être complétée par des mots-libres. Et pourquoi ne pas envisager une base des fiches de diplômes qui permettraient aux diplômés de rajouter des tags voire des commentaires ? Cela sent la révolution ? On est loin du catalogue 2.0 pour le moment. Il est vrai que l’évaluation des enseignements par les étudiants reste encore taboue en France. Pour combien de temps encore ? Il faut incontestablement introduire un peu de popularité dans nos systèmes d’autorité. Cela devient nécessaire, la légitimité repose sur un juste équilibre entre autorité et popularité.

L’idéal serait donc de ce fait de quitter les arborescences pour se rapprocher des graphes et de proposer des visualisations de diplômes à partir de requêtes en mixant sur les catégories déterminées, les tags et toute autre stratégie de recherche d’informations. Cela aiderait bien aussi les conseillers d’orientation.

Voilà de quoi, lancer un projet de recherche avec la réalisation d’une application bien utile pour tous plutôt que d’opter pour la solution hiérarchique compressive. A noter qu’étrangement, les mouvements de réunification des universités aboutissent à des logiques inverses, puisqu’ils ne font que créer des entités nouvelles, si bien que les couches hiérarchiques ne cessent de s’amonceler. Il y a de plus en plus d’échelons entre le ministre de la Recherche et un simple salarié. Cette inflation administrative a déjà condamné l’Education Nationale à une asphyxie dont elle ne se relèvera probablement plus en produisant des mandarins tout aussi incompétents qu’indéboulonnables.

Il est temps d’ouvrir nos champs de vision et nos méthodes d’organisation de l’information au plus haut niveau. Car une des leçon de la documentation, c’est que derrière tout classement ou méthode d’organisation des éléments, il y a toujours une vision politique.

Gagnez du temps et boostez sa créativité avec le mind mapping

On ne cesse de parler depuis des années du mind mapping et des cartes mentales. Quand j’évoquais le sujet il y a une dizaine d’années, les échos étaient variables et la pratique peu répandue. Par chance, désormais, les cartes mentales connaissent un succès grandissant et une réelle inclusion dans le système scolaire, même si ça reste encore insuffisant.
L’explosion logicielle se poursuit, même si on observe une certaine stabilité désormais entre les logiciels libres type freemind, les logiciels possédant une version gratuite comme Xmind, les logiciels à destination professionnelle comme mind manager et les services en ligne comme mindomo ou mindmeister. Pour avoir plus de renseignements sur les choix logiciels, l’idéal reste de consulter le site Pétillant.
Pour ma part, j’utilise plusieurs logiciels selon les circonstances et je ne déteste pas utiliser cmaptools, plus orienté carte de concepts, ce qui se destine mieux à des travaux de recherche mais aussi pour mieux décortiquer les relations conceptuelles au sein d’un texte et d’un ouvrage, car cmaptools permet de qualifier les relations entre deux termes (voir aussi pour la didactique de l’information). Le simplissime bubbl.us est très pratique aussi, car il permet de faire aussi bien des cartes de concepts que des cartes mentales et ne nécessite d’aucune inscription. C’est opportun, si on veut lancer un groupe-classe sur un outil.
Je déplore que ma version de mind manager ne fonctionne plus. J’avais bénéficié en 2006 de la version gratuite offerte aux blogueurs qui en faisait la demande. C’est un très bon outil, très performant mais je ne peux plus l’utiliser avec mon système d’exploitation. C’est à vous de tester et de choisir vos outils qui vous paraissent les mieux adaptés.
Pour rappel, ce support de formation qui est en ligne et que vous pouvez utiliser à volonté pour des formations :

 
Alors pour en revenir au titre du billet, et bien il s’agit de faire un retour sur deux ouvrages réalisés par Xavier Delengaigne, qui est un praticien avéré de ces systèmes cartographiques. Il a écrit de nombreux ouvrages à ce sujet et parmi les derniers, je souhaite revenir sur deux en particulier.
Le premier concerne la fameuse question de la gestion du temps, il s’agit d’organisez votre temps avec le mind mapping. A noter que vous avez une version kindle également moins onéreuse. Cet ouvrage est méthodologique et vous apprend à réaliser des cartes efficaces de façon simple. L’ouvrage aborde des questions liés à la gestion du temps, un défi quotidien désormais qu’il est difficile de relever. Le mind mapping peut être efficace dans ce contexte. Toutefois, Xavier Delengaigne rappelle à bon escient qu’il n’y a pas de solution miracle et que seule une pratique régulière permet réellement de gagner du temps. J’avais eu le plaisir d’échanger avec lui par skype à propos de ces méthodes de travail et c’était très intéressant de remarquer ses méthodes de visualisation et d’organisation de l’information. Son ouvrage aborde justement une autre technique : le Kanban, un tableau inspiré des méthodes de Toyota et qui permet d’afficher ce qu’il y a à faire et qui réside sur un flux ou processus de travail à maîtriser. Appliquer à l’échelon personnel, cela permet d’améliorer la sacrosainte to do list de façon plus visuelle avec des processus à suivre. L’idéal est alors de disposer d’un grand tableau dans son bureau pour pouvoir jongler avec des post-its notamment. Je signale à cet effet aux utilisateurs d’Evernote, qu’il est possible de prendre en photo ses post-its pour les transformer en notes evernote. En tout cas, le lecteur pourra puiser dans l’ouvrage une série d’idées et de conseils qu’il mettra en application à sa façon.
Le second ouvrage se rapporte à ce qui semble être parfois une qualité rare : la créativité. Boostez votre créativité avec le mind mapping. De la suite dans les idées (version kindle ici). L’ouvrage ne se prétend pas non plus un remède miracle, mais il montre une nuance quant aux théories qui se rapportent au mind mapping, notamment celles des deux cerveaux, basés sur des qualités intrinsèques à chaque hémisphère. On ne retrouve donc pas le discours du consulting  à l’américaine, mais une position réfléchie et qui parle davantage au lecteur. Plusieurs méthodes et entrainement sont proposés et notamment une volonté de nous inciter à dessiner et à utiliser nos doigts dans ses dispositifs de carte. Les interfaces tactiles devraient nous rendre service de cette manière en nous offrant une meilleure préhension et de possibilités d’interactions à l’avenir. L’ouvrage est également agrémenté des dessins et illustrations de Luis Garcia qui maitrise parfaitement la logique créative dans les cartes mentales. Pas évident d’atteindre un tel niveau, mais tel n’est pas l’objectif, tant il s’agit à la fois d’impulser sa créativité par des logiques de cartes, mais aussi de pouvoir mémoriser ses idées. Chose peu aisée, tant on ne prend pas toujours le réflexe de noter ce qui nous passe par la tête.
Pour les habitués à Freemind et xmind, cet ouvrage de Xavier est également intéressant. Il peut aider les enseignants à monter des séances notamment, car il s’agit de bien savoir prendre en main les logiciels.
A vous de découvrir ces ouvrages, voire d’en proposer d’autres en commentaires.
 

Un univers inspirant : celui de Murakami. Sur « La fin des temps »

Je poursuis un cycle de billets sur Murakami et à nouveau en évoquant le premier roman que j’ai lu de lui et que j’ai eu plaisir à relire : La fin des temps. Ce cycle s’effectuera de manière très irrégulière, mais il s’agit de mettre en avant l’œuvre de l’auteur japonais dont on attend chaque année qu’on lui décerne le prix Nobel de littérature. Ce sera sans doute l’année prochaine. En attendant, voici de quoi vous donner envie de vous plonger dans quelques lectures.
La force de Murakami est de mêler des univers réalistes et fantastiques. Bien que l’action se déroule majoritairement au Japon, le lecteur pourra toujours y trouver des potentialités de comparaison avec sa propre existence car Murakami est un écrivain de la transmission et du ressenti.
Murakami, c’est aussi l’histoire du Japon qui se cherche entre le Japon d’avant 1945 voire celui d’avant l’ère Meiji, et le nouveau Japon industriel et occidentalisé qui a tiré un trait sur le passé et tout recommencer après 1945. C’est aussi ce pays qui fait si bien le lien entre l’Orient et l’Occident et qui partage espoirs et désespoirs d’un monde qui se voulait et croyait libre mais dont les ombres du passé continuent de le hanter. Cette dichotomie est forte dans l’œuvre de Murakami et plus particulièrement dans l’excellent La fin des temps dont la première lecture alors que j’avais 17 ans, m’avait déjà donné l’intuition que cet ouvrage était important notamment pour ma vie personnelle.
Quand je lis du Murakami, je sais que je retourne dans d’autres lieux, dans d’autres moments, ceux-là où je le lisais dans le train pour aller travailler à Lyon par exemple. Une lecture marquante, parce qu’elle nous marque dans l’instant, mais parce qu’elle laisse des marques, qui sont autant de points de retour qu’on aime réactiver.
Bizarrement, Murakami évoque ces possibilités de réactivation mais en puisant dans la science-fiction et l’imaginaire de l’informatique (l’ouvrage date de 1985 :

« C’était l’équipe de scientifiques de System qui avait mis au point ce « feuilleton ». J’avais été soumis pendant un an à un entraînement spécial pour devenir programmeur, puis, après avoir réussi l’examen final, j’avais été congelé pendant deux semaines, au cours desquelles l’équipe de System s’était livrée à un examen poussé de mes ondes cérébrales, avait extrait de mon cerveau l’élément qui devait être le siège de la conscience, y avait fixé le « feuilleton » permettant l’accès au shuffling, puis l’avait réimplanté dans mon cerveau. Ils m’avaient appris que le titre en était Fin du monde et que c’était mon mot de passe pour le shuffling. Ainsi, ma conscience avait maintenant une double structure. Autrement dit, il y avait à la périphérie cet ensemble chaotique appelé conscience, et à l’intérieur, comme le noyau d’une prune, un noyau de conscience qui résumait ce chaos. Mais ils ne m’avaient pas parlé du contenu de ce noyau. (…)

Ils m’enseignèrent alors la méthode de shuffling. Procéder seul, de nuit, l’estomac ni trop plein, ni à jeun. Écouter trois fois l’enregistrement prévu à cet effet, qui me donnerait accès au programme appelé Fin du monde.Mais, au moment où je ferais appel à ce programme, ma conscience sombrerait dans le chaos. C’est au cœur de ce chaos que je procéderai au shuffling des valeurs. Une fois le shuffling terminé, j’éteins le programme Fin du monde et ma conscience émerge du chaos. Le shuffling est fini, et moi je n’en garde aucun souvenir. Pour revenir en sens inverse, je fais littéralement le contraire. Pour retrouver mon état normal, j’écoute l’enregistrement d’arrêt du programme. »

Murakami, c’est un peu comme un programme installé quelque part en vous et qui ne demande qu’à s’activer. Je ne vais pas chercher à raconter davantage l’histoire, car on ne peut vraiment la raconter de façon efficace sans l’avoir lu.

Je vous livre un autre extrait qui montre l’épaisseur des enjeux et le fait qu’on est tenté d’y voir des fortes similitudes avec le monde actuel, et les pertes de sens qu’il nous inflige :

« Bon, donc le professeur a démissionné. Évidemment, quand il a arrêté, l’organisation des pirateurs est venue lui faire des propositions. En général, quand un programmeur laisse tomber le boulot, il passe du côté des pirateurs. Mais le professeur a refusé. En disant qu’il avait des recherches personnelles à terminer. Du coup, cela a fait de lui l’ennemi commun des programmeurs et des pirateurs. C’est-à-dire que, pour les programmeurs, il connaissait trop de secrets et que, pour les pirateurs, il appartenait toujours à l’organisation rivale. Pour ces types-là, celui qui n’est pas de leur côté est d’office un ennemi. Comme le professeur était bien placé pour savoir ça, il s’est construit un labo de recherches tout près de l’antre des ténébrides. »

Entre programmeurs ou programmés, pirateurs et piratés et autres créatures comme les ténébrides qui vivent dans les sous-sols, on pressent un danger et le besoin de trouver une sortie, une nouvelle aspiration. Murakami nous oblige à un retour de soi, comme une nouvelle renaissance.

Mes publications en ligne

Ménage d’automne, je commence à mettre de l’ordre dans mes publications diverses. Tout devrait être bientôt bien rangé dans mon espace recherche.
En attendant, je livre ici une série de publications avec leurs liens directement accessible la plupart du temps. Vous êtes nombreux à me demander parfois : « mais où sont tes articles ». J’avais l’habitude de répondre : tout est sur hal ou sur archivesic, mais j’ai l’impression que cela s’avère pas toujours pertinent. Du coup, je livre ici en vrac  les publications les plus importantes. J’ai du en oublier quelques unes et bien évidemment les publications de 2013 où celles à venir n’y figure pas encore. 2014 devrait être d’ailleurs assez chargée au niveau publications…
Quand il n’y a aucun lien, et bien c’est simple, il faut me demander le texte à oledeuff@gmail.com
Thèse
– La culture de l’information en reformation. (sous la dir. d’Yves Chevalier). Thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication. Université Rennes 2, Septembre 2009
Revues
Revues scientifiques à comité de lecture
–        (­2012) Humanisme numérique et littératiesSemen n° 34, p.117-134
–        (2012) Introduction. Le document numérique dans sa dimension éducative : entre logiques documentaires et enjeux didactiquesDocument numérique. « Logiques documentaires et enjeux éducatifs », vol. 15, N°3, 2012, P.7-17 (Numéro que j’ai coordonné)
–        (2012) Littératies informationnelles, médiatiques et numériques : de la concurrence à la convergence ? Etude de communication n°38, p.131-147
–        (2012) Le réseau personnel de gestion des connaissances et la redéfinition du travailTerminal n°110, p.39-54
–        (2012) « Journalisme, culture technique et reformation didactique ». Cahiers du journalisme, n°24, été 2012, disponible sur : http://www.cahiersdujournalisme.net/cdj/pdf/24/12_LE_DEUFF.pdf
–    Avec Yves Chevalier. (2011)  « Les systèmes d’information sont-ils des outils techniques ? » RIHM 11, 2  63-79
–    (2011) « Education et réseaux sociaux. Des environnements pour la formation ou qui nécessitent une formation ? », Hermès n°59, p. 67-73
–    (2011) « Contrôle des métadonnées et contrôle de soi», Etude de communication n°36, p.23-38
–    (2010) « Réseaux de loisirs créatifs et  nouveaux mode d’apprentissage», Distances et savoirs. Vol.8, n°4, p.601-621
–    (2010) « Quelles mnémotechniques pour l’Internet ? » In Nicole Pignier et Michel Lavigne (Dir.), Mémoires et Internet, revue MEI, n° 32. Déc, p.41-51
–    (2010) « La culture de l’information et l’héritage documentaire »,  Documentaliste-Sciences de l’information. 3/2010, p.4-11
–    (2010) « La bibliothèque 2.0 », Les Cahiers du Numérique. Numéro spécial. « Du web 2.0 au concept 2.0 »,  p.97-118
–    (2010) « La skholé face aux négligences : former les jeunes générations à l’attention », Communication & Langages n°163, mars 2010, p.47-61
–    (2009) « Penser la conception citoyenne de la culture de l’information»,  Les Cahiers du Numérique. « La culture informationnelle ». Paris Hermes-Lavoisier, vol.5, n°3, p. 39-49
–    (2009) Avec Gabriel Gallezot  « Chercheurs 2.0 ?»,  Les Cahiers du Numérique.  « Enjeux actuels de la communication scientifique ». Paris Hermes-Lavoisier, vol.5, n° 2, p. 15-31
Articles dans un ouvrage
–    (2013) «Nouveaux outils et science : l’archéologie pour faire sens » in L’histoire contemporaine à l’ère digitale.sous la dir. de Frédéric Clavert et Serge Noiret Peter LangP. 213-222
–    (2011) « The Library 2.0: origins of the concept, evolutions, perceptions and realities”. In Proceedings of the IFLA Stockholm Pre-conference. Marketing libraries in a web 2.0 world. De Gruyter Saur, p.3-12
– –    (2010)  « Bouillon de cultures : la culture de l’information est-elle un concept international ? » in Colloque l’Education à la culture informationnelle (sous la dir. de Chapron Françoise et Delamotte, Eric). Presses de l’Enssib. Collections Papier, p.49-57
–    (2009) « Du bon usage de Google. » in L’entonnoir, Google sous la loupe des sciences de l’information. sous la dir. de Simmonnot, Brigitte et Gallezot, Gabriel, CF éditions, p.83-88
–    (2009)  (avec Serres, Alexandre) « Outils de recherche : la question de la formation » in L’entonnoir, Google sous la loupe des sciences de l’information. sous la dir. de Simmonnot, Brigitte et Gallezot, CF éditions, 2009, p.93-111
–    (2009) « De l’autorité à la popularité : de nouvelles formes de recommandation ? » Le Web 2.0 en bibliothèques. Cercle de la Librairie, p.137-144
–    (2008-209-2010) « Les besoins d’information » Repere – Ressources électroniques pour les étudiants, la recherche et l’enseignement. Enssib, édition mise à jour de 2010, p. 7-10
–    Disponible sur < http://repere.enssib.fr/Repere2010.pdf >
Autres revues
(2013). Un blog scientifique. MédiumN° 36(3), 82–97. doi:10.3917/mediu.036.0082
Revues professionnelles
2013 :
Cultures et humanités numériques : quelles métamorphoses, Dazibao n°36, mars 2013, p.31-33
2012:
(2012) Curation et logique documentaire, pour des maîtres d’armes numériques, Médiadoc n°9
(2012) « Méthodologie générale d’un projet de veille ».  Outils et efficacité d’un système de veille, Guide pratique archimag, n°47, P.32-34
« Qu’est-ce que la translittératie ? » Intercdi n°237, p. 62-64
« Curation, folksonomies et pratiques documentaires: quelle prise de soin face à l’incurie? »
Documentaliste-Sciences de l’information, 49 (1), 51-52
2011.
–    « La translittératie en débat. » Argus. Vol.9, n°3, p.
–    « Le document enseignant ou la didactique engrammée. » Mediadoc, n°6, p.12-14
2010
– “Library 2.0 and the culture of information : new paradigms ?” Cadernos BAD 1, 2009/2010 (2011) 20-28
–    « Les technologies permettent-elles l’intelligence collective ?», Argus. Vol. 39 n° 2, p.31-33
–     « la bibliothèque 2.0 entre réalités et illusions », Argus. Vol.39 n°1. p.16-19
–    « La formation à l’identité numérique ». Documentaliste-Sciences de l’Information. 47/01,  p.42-44
–    «  Quel impact pédagogique pour les manuels numériques ? » Archimag 238, 10/2010, p. 28-29
–    « Les sept piliers de la culture de l’information. » Intercdi n°227. Septembre 2010, 9-13.
–    Analyse critique de l’ouvrage « Technologies de l’information et intelligence collective » sous la dir. de Juanals Brigitte et Noyer, Jean Max. BBF, 2010, n° 6, p. 94-95
–    Analyse critique de l’ouvrage « La richesse des réseaux : marchés et libertés à l’heure du partage social » de Benkler, Yochai, BBF, 2010, n° 5, p. 110-111 <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2010-05-0110-006>
2009 :
–    « La culture de l’information en sept leçons », Argus. Vol.38 n°2
–    « Les signets sociaux ou le tiers de confiance », Argus. Vol.37, n°3. Hiver 2009, p14-15
–    « Travailleurs du savoir » critique de l’ouvrage de Christophe Deschamps. Le nouveau management de l’information. Argus, vol.38 n°3, p.39
–    « Former à la culture de l’information », in Le Mensuel de l’université, 25 novembre 2009. <http://www.lemensuel.net/2009/11/25/former-a-la-culture-de-l%E2%80%99information/>
–    « Le réveil de la veille : prendre soin plutôt que surveiller » InterCDI n°220. Juillet/août 2009, p.66-68
–    « La convergence médiatique » Médiadoc n°2, avril 2009, p.40-41
–    «La conception cybernétique de l’information. » Argus. Vol. 38, n°1, 2009 (Résumé critique de l’ouvrage de Mathieu Triclot. Le moment cybernétique : la constitution de la notion d’information. Champs Vallon, 2008
–    « Historiae : la culture de l’information en action » Les cahiers pédagogiques n°470 « dossier : les élèves et la documentation » < http://www.cahiers-pedagogiques.com/spip.php?article4227>
2008 :
–    « La culture plutôt que le culte ».   Argus, vol.37, n°2, automne 2008, pp.38-39 (Critique de l’ouvrage d’Andrew Keene. (2008) Le culte de l’amateur. Comment Internet détruit notre culture. Paris : Scali.)
–    « Les littératies et l’imago », InterCDI, numéro spécial, juillet-août 2008, n° 214, p.110-111
–    « La caverne d’Ali Baba version web 2.0. ». Guide pratique n°33 d’Archimag. La bibliothèque à l’heure du web 2.0., juillet 2008, p38-39
2007 :
–    « La porte est en dedans » InterCDI n° 2005, janvier 2007, p.6-7
2006 :
–    « Le document face aux négligences, les collégiens et leurs usages du document » InterCDI n° 2002, juillet 2006, p.87-90
–    Article pour la rubrique mot-clé de l’oeil de l’adbs : « Information literacy » in Œil de l’Adbs. Adbs. Mars 2006   <http://www.adbs.fr/site/publications/oeil_adbs/06/oeil_adbs_no6.html#metiers_interview>
–    «Folksonomies : Les usagers indexent le web », BBF, n° 4, p. 66-70
Document collectif
–    Avec Serres, A. et al. (2010) Culture informationnelle et didactique de l’information. Synthèse des travaux du GRCDI, 2007-2010.  < http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00520098/>
Revues en ligne
–    (2008) « De la méfiance à la défiance : analyse informationnelle du mythe du complot. », Revue internationale en intelligence informationnelle. « Les sources »
–    (2008) « Permanence du texte et esprit documentaire. », Horizon Sémiologie. Aout 2008