Tableau des termes utilisés pour désigner « les jeunes générations.»

Termes liés à l’aspect « technologique » Termes plus sociologiques ou psychologiques
Digital Generation Generation Why
Milleniums-milgen Generation Next
Millenials Generation Me
I generation Echo Boomers
Gaming Generation Baby busters
Net Generation Boomlets
Google Generation Gen C (sous catégorie de la génération Y)
Homo zappiens

Go-oo comme alternative à open office, la solution éducative?

Je viens de texter go-oo qui est une version un peu différente d’open office mais qui a le mérite d’être plus sympa et surtout plus légère que l’horrible open office qui est trop long à charger notamment sur des pc un peu vieux comme nous pouvons en avoir dans nos établissements et notamment dans mon cdi de l’année dernière où open office était une vraie galère.
J’avoue que le logiciel ne m’a jamais emballé plus que ça et que j’ai même utilisé parfois des applications plus légères comme abiword. Je défends d’ailleurs beaucoup moins le choix d’open office que je le faisais il y a 4-5 ans.
Je dois avouer également que les plaintes des professeurs envers open office et sa complexité ont constitué des arguments de poids pour la suite de microsoft. L’idéal aurait donc été une version éducation d’open office. La version go-oo me semble pouvoir en être une intéressante d’autant que son design est plus agréable et moins repoussant.
L’article sur linux.fr fait état de la discussion notamment sur le fait que c’est Novell qui impulse cette nouvelle distribution par rapport à sun jugé trop conservateur et qui empêcherait toute évolution sérieuse du logiciel. De toute façon, cela fait longtemps que rien n’est vraiment gratuit même quand Microsoft offre sa suite aux enseignants. Pour ma part, je pense qu’il ne faut pas hésiter malgré tout à changer les habitudes et à apprendre aux élèves les règles des formats et de l’inter-opérabilité. Cela permet aussi de davantage privilégier le contenu que les fioritures que nos élèves affectionnent mais qui sont souvent fort laides ou inutiles. Une nouvelle fois, il ne s’agit pas d’éduquer seulement à une culture bureautique mais à une véritable culture informatique. De la même manière, la différence entre logiciels libres et propriétaires doit être montré aux élèves sans faire nécessairement l’apologie de l’un ou de l’autre puisque nous utilisons les deux systèmes régulièrement et que le choix doit simplement être pensé suivant les besoins.
Tout cela résulte il est vrai d’un nécessaire besoin de penser au système d’information et de connaissances des établissements qui n’est pas du domaine du professeur documentaliste comme pourrait le faire croire la volonté de mettre en place des politiques documentaires dans les établissements…mais bel et bien des personnels de direction. Il serait peut-être temps d’ailleurs de charger certains principaux du suivi informatique et informationnel des établissements. Cela demande bien sûr de revoir les formations ou que plus de professeurs-documentalistes qui sont également administrateurs réseau ne deviennent des personnels de direction.

La mesure de la popularité

Un article de Wired Magazine fait le point sur la popularité et notamment celle qui est issue de l’Internet.
Chris Anderson a d’ailleurs mis au point un gadget google qui permet de mesurer sa popularité personnelle, bref le page rank des personnes, voilà qui confirme bien la tendance actuelle de l’identité numérique et de l’indexation des activités des internautes et pas seulement des pages web.
Cela s’inscrit parfaitement dans ce que j’avais décrit comme le passage de l’autorité à la popularité et de la pertinence à l’influence.
Puisque désormais, nous sommes tous soumis à la mesure de la popularité au sein de l’Arcadie, vous pouvez donc tester vous-mêmes :

Vous constaterez que des blogueurs obtiennent des scores supérieurs à des stars…A méditer.
Je vous fait part de ma réflexion amorcée dans un futur article à paraître dans un colloque fin 2008 dont je vous livre le début
« Notre propos est de montrer que la redocumentarisation du monde (PEDAUQUE, 2007) franchit un nouveau pallier avec l’indexation de plus en plus fine de nos activités personnelles qui fait de notre double numérique un document qui prend forme dès la naissance . L’individu ou tout au moins son double numérique, voit ses activités tracées et répertoriées et pouvant être exploitées notamment à des fins commerciales. Il émerge comme un Ka documentarisé qui comme dans les mythes égyptiens naît en même temps que l’usager mais qui lui survit au-delà de son existence avec la conservation et la présence des données en ligne (ZISKIND, 2004) :
« Double uni au corps, il est de toutes les activités quotidiennes de l’homme. Puissance vitale, il confère protection, bonheur, santé et joie. Le Ka est capable de poursuivre une vie dans l’au-delà inspirée de sa vie antérieure. »
L’individu voit ses traces et ses activités répertoriées et indexées et donc transformées en documents exploitables (documentarisation) et réexploités à diverses fins (redocumentarisation) Ce mouvement s’inscrit dans ce que nous avons décrit précédemment sous le terme d’Arcadie qui constitue le prolongement du web 2.0 avec l’exhibition permanente des activités des usagers. Certains spécialistes de l’Internet comme Howard Rheingold vont jusqu’à prédire la fin de l’anonymat voire de la vie privée. Par conséquent les projets de culture de l’information et dans sa version internationale d’information literacy doivent redéfinir conséquemment leurs ambitions. »
update du 27 juillet : Philippe Lagane en parle également et nous donne un autre lien sur la mesure de la célébrité :
http://howto.wired.com/wiki/Celebrity_Meter

Faut-il encore bloguer ou le web 2.0 s’essouffle-t-il?

Les derniers echos de la blogosphère font part de lassitude, d’arrêt voire de volonté de ne plus s’inscrire au sein de classements tels wikio qui finissent par apporter au blogueur un lectorat parfois non désiré et des sollicitations plus ou moins appréciables.
D’une certaine manière, il est probable que nous sommes entrés dans une phase qui nécessite un second souffle, une période de stabilité qui implique certainement de nouveaux modèles économiques ou tout au moins une définition plus précise de l’économie de l’attention, de la long tail et du bien commun.  Sur ce dernier aspect, il est intéressant de voir la dernière conférence d’Hervé Le Crosnier répertoriée sur savoirscdi où figure également mon interview. A noter aussi l’intervention d’Hervé à Brest.
Néanmoins, c’est aussi l’occasion de tester quelques nouveaux services durant cette accalmie estivale.
Le premier d’entre eux que j’ai choisi d’ailleurs d’intégrer au blog , c’est apture qui permet de générer des liens hypertextes via des documents présents sur wikipédia, flickr et les plateformes de vidéo entre autres pour le blogueur. Mais le lecteur peut en soulignant simplement un terme, effectuer une recherche automatiquement en déclenchant le processus du plugin apture que j’ai intégré à WordPress. Les possibilités peuvent être intéressantes notamment pour les projets collaboratifs. François Guité en parle ici d’ailleurs.
De la même manière, sprout au nom certes ridicule, permet de réaliser des petits documents en flash qui peuvent être utilisés au sein des blogs mais aussi dans les cours en ligne ou en présentiel. Cela permet de se passer de couteux logiciels comme ceux d’articulate même si Sprout offre moins de possibilités…pour le moment. Reste à savoir si l’indexation des documents flash  par les moteurs va également réellement réussir.
Tout cela pour probablement constater que l’été est propice au renouvèlement des forces et que ça nous promet une rentrée blogosphérique animée voire agitée et qu’une fois de plus l’autorité et la science vont être encore un peu bouleversées et que cela va nous donner encore à réflèchir.
Donc il faut encore bloguer mais en goutant l’otium, en dilettantisme cet été, en quasi oisif du blog en espérant qu’il en demeure un peu de dandysme à la rentrée avec l’arrivée des gentlemen blogueurs, adeptes de l’esthétisme de l’écriture relationnelle et sachant user également quant il le faut de la provocation voire de la critique. Enfin de là, à ce que les blogueurs écrivent dans la lignée de Théophile Gautier ou de Huysmans, il y a plus qu’un long chemin mais un bel et bien un étrange labyrinthe.
Ce qui est évident, c’est que des nouvelles formes de publications vont probablement suivre bientôt et  mettant un scène des processus de validation et de sélection. Reste à savoir d’où vont émerger les nouvelles notoriétés…
Pour ma part, je bloguerai donc peu, le blog quelque peu en parent-thèse.

Faut-il bloguer l’été ?

En effet, c’est la question que je me pose tant il semble que mon lectorat habituel tend à partir en vacances si j’en juge les statistiques de fréquentation. De plus les listes professionnelles vont également fermer ou diminuer leur rythme. Il est vrai qu’un temps de pause demeure salutaire dans cet âge de la vitesse et que « débrancher » est plus que nécessaire.
Je vais donc certainement diminuer le rythme de publication du fait de ma thèse et de la préparation d’autres projets pour la rentrée. Il semble que l’été n’est pas propice apparemment aux débats et aux réflexions profondes mais plus à la futilité. Surtout que j’ai eu parfois tendance à écrire des billets un peu longs par rapport à la norme ces derniers temps. Le peu de retour sur mes derniers billets ne font que confirmer cette impression ce qui explique aussi ce « gadin » comme dirait Marc Toesca au classement wikio top science où ce sont bien souvent d’ailleurs les billets les moins scientifiques qui vous propulsent sur le devant. Je remarque également que wikio rapporte en fait peu de visites. Par conséquent, je vais remettre à la rentrée, certains billets ou projets que je souhaitais ouvrir.
Un été donc pour réfléchir à un changement de ligne éditoriale voire auctoriale si ce n’est d’autoritativité. Et réparer les quelques problèmes techniques du blog notamment la navigation par tags qui ne fonctionne plus. L’occasion également de songer à écrire davantage dans la langue de Shakespeare à moins que je ne décide de publier en feuilletons le roman que je garde dans mon tiroir.
L’autre idée ce serait de remettre sur le devant de la scène d’anciens billets, à la manières des Best-Of dont la télévision use et abuse durant la période estivale.