Article sur le web 2.0 : Le succès du web 2.0 : histoire, techniques et controverse.

 

Voici donc en ligne sur archivesic mon article sur le web 2.0 :

Le succès du web 2.0 : histoire, techniques et controverse.

résumé : 

Le succès du web 2.0 nécessite une analyse afin de tenter de définir un terme fortement employé depuis quelques mois mais dont il est très difficile de déterminer les frontières tant théoriques que techniques. Nous tentons ici d'apporter quelques éclaircissements sur ce phénomène.

http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00133571 

L'article permet de mieux comprendre les cartes sémantiques sur le sujet :

http://gde.jexiste.fr/stageweb2.0/Stage%20web%202.0/ 

Voici l'introduction du texte la suite sur archivesic.

1. Introduction

Le but de notre propos est d’analyser la notion de web 2.0 qui est très à la mode du point de vue « web marketing » et qui est parfois décriée par certains techniciens du web. Nous pouvons même poser la question : le web 2.0 existe-t-il vraiment ? Il semble en effet que le web 2.0 soit d’abord une idée, et peut-être même une idée recyclée. Néanmoins le succès du web 2.0 est notable. Quels concepts pourraient nous aider à comprendre les conditions de la réussite d’une notion aussi floue ? Nous sommes confrontés ici à de fortes hybridations entre les techniques, les individus, les imaginaires et les discours. Ce travail nous interroge aussi sur notre posture tant nous sommes au cœur de ces dispositifs au point d’en vanter parfois les mérites[1]. Il nous a fallu sortir des a priori et tenter de mieux discerner mythes, utopies voire dystopies qui entourent le web 2.0. Nous sommes donc confrontés à un processus émergeant et qui est parvenu à obtenir un écho fort ce que certains nomment parfois buzz dans la blogosphère D’ailleurs le web 2.0 fonctionne comme un marketing viral parfois également appelé buzz marketing Faut-il se tourner dès lors vers la mémétique[2] (Dawkins 2003)? Par conséquent que dire du mème « web 2.0 » si ce n’est qu’il évolue effectivement selon chacun et qu’il est donc difficile de bien le saisir et l’isoler. Notre maîtrise de la mémétique est encore trop limitée pour que nous puissions procéder à une analyse uniquement par ce biais. Les travaux de Dan Sperber (Sperber 1996) autour d’une approche épidémiologique ainsi que ceux de l’historien Raoul Girardet (Girardet, 1986) concernant le mythe du complot constituent également des pistes intéressantes sur les théories concernant l’évolution des idées. Nous avons donc fait le choix de procéder à une analyse des conditions historiques et techniques d’émergence du phénomène ce qui nous a conduit à nous interroger sur les visions (les imaginaires ?) et les aspects sous-jacents du web 2.0.

 

Science, web 2.0 et influence

    Scientifiques et web 2.0-Micro/macro, don, libre accès et Web 2.0 – Bloc-notes de Jean-Michel Salaün

    • Intéressant billet de Jean-Michel Salaun sur la différence de stratégies de publications entre chercheurs et blogueurs lambda.
      Il différencie être publié et être édité.
      Je pense malgré tout que les délais d'édition dans les revues scientifiques deviennent trop longs notamment dans des domaines scientifiques où l'exclusivité devient cruciale.
      Par conséquent, la publication au sein des archives ouvertes permet de faire part de l'avancée de ses travaux sous la forme de work in progress.
      Finalement, il n'y a pas nécessairement d'incompatibilité totale entre publication et édition.
      De même le blog permet aussi de partager certaines idées et travaux avec de nombreux retours.

Prise de conscience des dangers

  • La conscience des dangers semble s'accroître chez les plus jeunes selon une étude anglaise. Seulement, je pense que cette conscience est encore imprécise et qu'elle n'est pas nécessairement prise au sérieux du fait que les adolescents vivent au jour le jour et que leurs projections dans l'avenir sont encore faibles qu'ils ne songent pas aux traces qu'ils laissent.
    D'autre part, les dangers ciblés sont encore trop axéés sur une vision à la action innocence et pas assez placée sous l'angle de l'éducation critique.
    La culture de l'information devient ici primordiale en étant aussi importante que la computer literacy et ses développements B2I et C2I et les discours technophobes qui s'avèrent tout aussi inefficaces que les discours technophiles enchanteurs qui surfent sur l'idée facile de révolution qui n'explique rien mais qui facilite les discours commerciaux.
  •    source :

    TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

    L’espion Google et nos données

    L'espion Google

    • trouvé chez John Battelle
      Voilà qui fait froid dans le dos…
      Mais que fait google de nos données notamment lorsque l'usager possède un compte chez le dieu de l'Internet.

      A couple of months ago, l was pitching our product to a VC in a coffee house in Palo Alto.  He wanted to compare LeapTag to Google Personalized Search, so he logged in to his Google account from my laptop. We had a nice discussion. 

          

      A week ago, I received an email from him asking me if the following searches were ones I made recently, and he included a list of searches. 

          

      My jaw dropped! Those were all searches I made a mere half an hour earlier – two months after our meeting.

      En clair, ça fait froid dans le dos…Une erreur de déconnection ou des cookies trop efficaces, et toutes vos recherches tombent dans de mauvaises mains.

      Je sais que la plupart des mots-clés que je tape sur Google sont stockés. Je peux voir ainsi les recherches que j'effectue le plus souvent.

      Parfois, il m'arrive d'effacer certaines recherches que je juge inintéressantes après recul.

      Mais Google les efface-til vraiment lui?

      J'avoue que cela ne ferait guère plaisir que quelqu'un d'autre accède à mes données même s'il n'y a rien de passionnant à mon avis.

      Seulement, qui sait, cela peut intéresser les renseignements généraux qui aiment bien rédiger quelques fiches de temps en temps…

       

    • Vers le TOUT Internet – Les Giraultises veillent

      Le disque dur va-t-il disparaître de nos pc pour laisser place au "tout en ligne"comme l'avait déjà signalé Olivier Ertzscheid dans un article du monde.
      L'os en ligne  va-t-il exploser et nos données seront-elles stockées au sein de gigantesques serveurs?
      Je pense que ce sera plus complexe et que les espaces de stockage de données font continuer de progresser.
      Je crois que la question est plutôt : que va-t-on conserver comme donnée? Et surtout qui aura accès à ces données?


    L

    L’île mystérieuse

    • Memoire Vive .org – Nouveaux usages, nouveaux médias : Inauguration de l'île verte des Humains Associés

    • Elle est tentante cette île verte de second life.
      Seulement il semble que je sois allergique à la 3 D et qu'il y a vraiment peu de chance que je puisse y rester plus de 5 minutes sans me sentir mal.Enfin le projet de Natcha Quester Semeon et de ses amis semble louable.
      Je ne suis pas prêt de faire des formations dans second life à moins qu'on ne parvienne à me clôner virtuellement en son sein après enregistrements de mes propos dans la vie réelle.
      Il semble que j'ai quelques difficultés à intégrer la matrice.
      Même si Natcha Quester Semeon est peut-être une nouvelle trinity, je ne suis  pas Néo.


    Folkso and co

    affordance.info: Succès des foules, société de recommandation et succès d'estime

    • Je ne sais si pas si mon homonyme de la galaxie infodocumentaire aura réussi à convaincre sur l'utilisation des folksonomies, mais il est clair que le phénomène a  pris de l'ampleur.
      Je ne dissocie pas le phénomène du mouvement web 2.0 tant sont articulés personnalisation de l'information, flux rss, collaboration, veille accrue et stratégies d'influence.
      J'aurais l'occasion d'en parler plus amplement lors d'une formation à Poitiers.
      J'ai fini il y a peu de temps d'ailleurs un article sur la tag literacy : faut-il former aux foksonomies ?
      Pour ma part, le volet social bookmarking m'apparait le plus intéressant.
      Faut-il y voir de nouvelles pistes de scientométries du fait d'un lien accru entre site de signets sociaux scientifiques (connotea.org, citulike,etc) et les articles en archives ouvertes?