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L’année 2020 va bientôt débuter, et je ne suis pas certain de ce qu’il va advenir dans la prochaine décennie.

Je ne suis pas certain non plus de continuer à écrire ici. Le sentiment d’être désormais passé de mode, ou plutôt de ne pas avoir été totalement compris.

L’année 2020 s’inscrit donc un peu de cette manière : ?0?0 et me fait songer à ce panneau de l’encyclopedia universalis mundaneum de Paul Otlet.

Je vous livre donc en quelques vers mes interrogations

?0?0

Une énième révolution solaire
Vieille antienne du retour à la ligne
Démesure, démence de l’hybris scalaire
Comme Angoisse existentielle de quatre signes

2020, entre perfection du vingt sur vingt
Et l’affreuse désillusion du vain sur vain
Tu t’affiches tel le score d’une défaite
La sinistre rencontre ainsi se répète

Vint le deux-mille, s’en suivirent mille dieux
Ils se mirent à en devenir trop visibles
Ainsi demi le vain demain si risible ?

Un renouvellement autant envieux que vieux
Interrogeant nos vies tel un double titre
Répétition du pire ou nouveau chapitre ?

Une réflexion sur « ?0?0 »

  1. Juste une citation en forme d’hommage à ce beau texte :
    « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
    Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
    Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
    Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.
    Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
    Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
    Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
    Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
    S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
    On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. « 

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