Alors que je mène l’enquête sur la bibliothèque 2.0, je dois bien avouer que je crains un peu la poursuite de l’étude dans le concret en allant voir notamment les OPAC en place.
Celui de la BM de Lyon est une horreur, mais bon on peut le consulter de chez soi (enfin quand il fonctionne). Mais peut-être, l’accord secret avec Google prévoit la livraison d’un nouvel OPAC !
Par contre, celui de ma bibliothèque de ma ville (Fougères) est aux abonnés absents…heureusement, la médiathèque est récente et plutôt agréable même si certains personnels ont du confondre la bibliothèque avec l’administration pénitentiaire. Seulement voilà, je ne peux jamais consulter le catalogue car l’OPAC ne fonctionne pas…depuis deux mois because le serveur est out et la dame à qui j’ai demandé le comment du pourquoi n’en savait guère plus et évoquait des problèmes électriques. Le portail ou site est donc également inaccessible.
L a bibliothèque 2.0 n’est pas prête d’arriver à Fougères, à moins que dans la conception de certains, la bibliothèque 2.0, ce soit les automates de prêts !
Tout cela pour dire, qu’avec une brigade d’interventions telle que l’imagine Daniel Bourrion, ce genre de problème pourrait être évité…. Il pourrait l’être aussi si certains managers étaient vraiment compétents avec quelques notions de technique, ça irait mieux. J’entends trop souvent des personnes qui se plaignent que les OPAC ne fonctionnent jamais.
S’il y avait un peu plus de bibliothécaires un peu 2.0, et efficaces, ce serait chouette aussi.
C’est clair, qu’il y a encore du boulot.
Bien d’accord avec toi sur les constats. Derrière tout cela, il y a à la fois la question de la formation des personnels qui interviennent dans les bibs et plus largement, la question de « c’est quoi une bibliothèque ? ».
Tant que la réponse pour nombre de professionnels sera limitée à « une bibliothèque est un endroit où l’on trouve des livres » – donc, tant que l’on ne pensera pas la bibliothèque comme un continuum entre le lieu physique et la présence en ligne, autour de services, on continuera à faire des outils web pourris et/ou à ne pas considérer la présence en ligne comme faisant part intégrante de la bibliothèque – et donc, par voie de conséquence, on continuera à ne pas former les professionnels nécessaires à ce que ce continuum fonctione in RL et dans le « virtuel ».