Dans mes pérégrinations musicales, j’ai toujours aimé Christophe. Depuis que je suis gamin, avec des chansons populaires, et ado, j’aimais bien sa manière de saisir la mélancolie romantique.
Je crois que j’ai écrit quelques pages en l’écoutant ces derniers temps. Cela méritera une citation dans mon prochain ouvrage.
En attendant, j’ai écrit rapidement ce matin, ces quelques mots comme un dernier hommage après notamment celui de Christophe Conte.
Le comte qui esbaubit, tstar de la nuit
A pris le train pour la rejoindre
la fille qui se souvient de lui
Nous laissant les maux bleus
et pas des moindres
entre désarroi de soi
et désespoir de soir
triste of
christ off
Une chose est sûre
Tes paradis perdurent
Ceux qui t’écoutent
Savent sans doute
cet état là,
c’était la dolce vita
le crépuscule est grandiose
le dandy a mis sa veste rose
Un peu menteur
Toujours flambeur
balance en lenteur
les beaux délires
versent en splendeur
dans un flip èrent
et défient paires
bottes et gants
Toujours élégant
Rêve à des endroits
Que tu t’es dessiné
Où que tu sois
tu te l’es destiné
qui l’eut su, c’est fou
que le tourne-coeur
retourne encore
en éclats de miroir
en extras de mémoire
En ces moments fragiles
Fais rêver et file
Bel hommage, sur le fond comme sur la forme.