De l’innovation à la poursuite didactique

Un week end chargé s’annonce pour moi en perspective avec en premier lieu ma participation demain pour le forum des enseignants innovants avec la sélection du projet historiae. Une manière de démontrer que les professeurs-documentalistes demeurent des enseignants et que leur dimension technique ne présente pas un désavantage ou un fardeau mais au contraire la démonstration qu’il ne peut y avoir de transmission sans objet ou support technique. Une autre manière de démontrer que la culture informationnelle comprend sans aucun doute la culture technique développée par Gilbert Simondon.
Bref une stratégie qui n’a rien à voir avec une politique documentaire ou la mise en place d’objets administratifs tel le B2I aux compétences peu claires, impossible à mesurer voire démesurées. Or la démesure y compris dans son versant hybris est l’opposé de la culture de l’information. Mes élèves de troisième sont un peu en panique en ce moment et je fais beaucoup de validations à la volée, incluant de temps en temps des mini-cours visant à compenser une absence de réelle formation. A l’heure où j’écris une cinquantaine de demande de validations d’Items m’attendent. Je me suis juré que c’est la dernière fois que je participe à cette masquarade à laquelle je me prête pour ne pas pénaliser les élèves.
A la suite du forum, je me rendrai donc au congrès Fadben où il s’agira de parler de culture de l’information, de didactique et de montrer que les professeurs-documentalistes sont concernés et le sont sans doute de plus en plus. Mon propos portera sur une réflexion par rapport aux nouveaux outils et aux nouvelles générations qui ne sont pas vraiment des digital natives. La poursuite didactique s’annonce afin que demeure un esprit documentaire, a ghost in the shell, une culture de l’information.
Je joints ci-dessous les supports pour ces deux interventions :