Si la connaissance est un royaume, il lui faut donc un roi. Un ROI : Réseau d’Organisation et d(e l’) Information(s). Chaque humain possède son propre roi, son propre mode de fonctionnement, il en va de même pour chaque entreprise, association ou organisation. La qualité du ROI dépend donc des informations qui la constituent mais aussi de son organisation. Le knowledge management permet que l’on prend désormais plus en compte la transmission des informations et surtout des savoirs au sein de l’entreprise. Cependant, il ne faut pas oublier que chaque unité possède son propre « roi » et ainsi de suite si bien qu’on obtient une structure en forme de fractales infinies. Comment faire pour que chacun puisse maximiser les capacités de son « roi »afin qu’il puisse se développer et s’interconnecter avec les autres. Des logiciels performants ont été mis en place et d’autres le seront à l’avenir. Mais il ne faut pas oublier que les humains sont malgré tout différents. C’est à dire qu’il faut sans aucun doute encourager les progrès techniques et informatiques dans le partage des connaissances, mais c’est certainement plus encore les progrès dans la communication humaine qu’il faudra améliorer. Plusieurs pistes peuvent être évoquées :
De nouvelles techniques éducatives permettant l’échange des connaissances, leurs liaison entre elles et leurs réutilisations. Bref, une théorie de l’information vivante.
Le développement du projet des « arbres de connaissances ».
De nouvelles logiques d’urbanisme et d’aménagement des territoires permettant le mélange des milieux sociaux afin de garantir un échange plus riche. (« Pas d’échange sans mélange »)
Le développement des techniques d’apprentissage. D’autres pistes peuvent être encore envisagées. Mais il est clair qu’il en ressort un aspect éducatif évident et réellement démocratique. Le pouvoir du peulple avec des individus-citoyens, connaissant leurs propres forces et leurs limites pour servir l’intérêt général tout en préservant leur intérêt particulier. Une utopie assurément. Un paradoxe aussi car c’est la maximisation des capacités individuelles qui permettra le succès de l’intérêt collectif. Pour filer la métaphore : une démocratie performante grâce à des « rois » efficaces.
Une réflexion sur « Le roi démocrate »