La droguerie…ou le modèle propriétaire dans les loisirs créatifs

J’étudie depuis plusieurs mois, les réseaux de loisirs-créatifs et plus particulièrement les réseaux autour du tricot.

J’y vois d’immenses potentialités mais il faut bien avouer que tout n’est pas idyllique pour autant et que des stratégies mercantiles sont évidemment à l’œuvre.

Les marques cherchent donc à gagner des parts de marché et les boutiques « la droguerie » en constituent un exemple flagrant.

La droguerie, c’est un peu Apple pour les loisirs créatifs, c’est-à-dire surtout des signes extérieurs de richesse et des instruments de flatterie et une certaine « branchitude ». On y retrouve d’ailleurs des volontés d’être a priroi innovants et un désir de proposer une variété de couleurs.

Knitspirit met les pieds dans le plat sur la montée en puissance virale sur les blogs de « la droguerie attitude » et les commentaires vont bon train.

Outre les reproches de sponsoring caché sur certains blogs bien classés au top wikio, c’est le modèle propriétaire qui est critiqué.

En effet, les patrons proposés sont peu faciles à exploiter. Il faut dire que la droguerie met en place un système propriétaire. Il vous faut acheter les laines pour obtenir gratuitement le patron désiré. De plus, la droguerie ne vend pas de la laine en pelotes mais au poids ce qui fait qu’il est difficile d’évaluer le métrage. Le patron propose d’ailleurs généralement l’équivalent en pelotes…bref c’est on ne peut plus fermé. On pourrait inciter à hacker le système mais fort heureusement, les modèles ouverts sont plus riches. Il suffit de se balader sur ravelry.

De plus, vous ne savez jamais combien ça va vous coûter avec cette laine au poids, enfin si une fortune. De plus, il est évident que s’opère une démarche sociale de signe extérieur de richesse qui est aussi une forme d’exclusion.

Il ne me reste plus qu’à étudier si les utilisatrices de la droguerie et les blogueuses qui présentent leurs créations à partir de laines estampillées « la droguerie » sont aussi des utilisatrices de mac…

30 réflexions au sujet de « La droguerie…ou le modèle propriétaire dans les loisirs créatifs »

  1. Utilisatrice non régulière de « La Droguerie », professeur-documentaliste, et pour info : non utilisatrice de mac.
    Petite info qui va dans ton sens : pour l’achat de la laine, la fiche n’est même pas gratuite, il faut rajouter un peu plus d’1 €uro.

  2. Petite critique mathématique : « la droguerie ne vend pas de la laine en pelotes mais au poids ». Au poids, au poids … c’est-à-dire ? Au kilo ? Quand la laine est vendue à la pelote elle aussi vendue au poids puisqu’une pelote standard pèse 50g. Pour passer du prix au kilo au prix à la pelote standard, il suffit de diviser par 20.

  3. Qu’on exprime un prix au kilo ou à la pelote de 50g, ce n’est jamais que l’unité qui change. Pour passer de l’une à l’autre, la loi mathématique dit que 1kg = 1000g = 20 x 50g, pour le prix c’est la même. C’est bien pour ça qu’on ne cesse de dire et répéter qu’il faut toujours comparer les prix rapportés au litre ou au kilo pour ne pas se faire avoir.
    Après, dans le cas spécifique de nos fils équivalents ou pas, c’est une question de masse linéaire : un fil A qui pèse plus lourd au mètre qu’un fil B, donnera une pelote A où il y aura moins long que dans une pelote B à poids égal. D’ailleurs le poids (50g donc, en standard) et le métrage (variable comme on vient de le voir) sont tous deux indiqués sur la bande de papier qui entoure toute pelote qui se respecte. Tu peux vérifier.

  4. Pour en revenir au thème du modèle propriétaire :
    C’était déjà le cas avant, dans les années 50-60 je dirais, où les grandes enseignes (que l’on connaît d’ailleurs toujours) tenaient le marché. À cette époque, pour réaliser un modèle d’une marque précise, en dehors des fils préconisés par ladite marque, point de salut. Les indications étaient trop peu précises pour pouvoir trouver un fil de substitution, à moins d’être très au point dans la connaissance des fibres.
    Aujourd’hui, internet aidant, on trouve de plus en plus de modèles génériques adaptables à toute grosseur de fil, assortis de fiches guidant les calculs pas à pas.
    Parce qu’en fait, le tricot, c’est :
    – des maths (géométrie et algèbre)
    – de l’algorithmique (beaucoup pour rédiger les explications et un peu pour les décrypter)
    – de l’éthique (« ras le bol du préfabriqué, je suis pas un mouton 🙂 et je veux créer mes modèles moi-même »)
    – enfin et en dernier lieu un peu d’adresse pour manier fil et aiguilles (et parfois une épreuve de force, j’en conviens)
    … et même maintenant de la socio-psychologie 😀

  5. Je suis utilisatrice de la p’tite pomme pomme et non… je n’apprécie pas les démarches et l’image que renvoie la Droguerie. Dommage de fausser cette théorie en ce qui me concerne! 🙂
    Bon week end

  6. Mince, je ne rentre pas dans les cases non plus, en ce qui concerne Apple, auquel tu fais référence.
    Je suis client Apple parce qu’il produit des outils fiables et simples, point final.
    Et je sais que je ne suis pas le seul.
    Donc pour ce qui est de la flatterie, des signes extérieurs de richesse, de la branchitude, je laisse ça à d’autres… mais à qui ?
    Je m’exprime sur Apple, mais puisque le cas de la Droguerie semble présenter des analogies…

  7. Au fait, je te salue Oliver ! 🙂
    Je suis toujours tes publications avec intérêt !
    (à propos de Linux vs Apple, personnellement j’accepte le surcoût d’Apple en raison de la simplicité et de la compacité des produits, en particulier iMac et iPod)

  8. Pour Linux, voilà : fiable, efficace, et gratuit à la base, en ce qui concerne la partie logicielle. Pour le matériel on prend ce dont on a besoin, pour autant qu’on ait le goût et le temps de chercher quel genre d’équipement convient le mieux à ce qu’on veut faire. Je comprends que tout le monde n’ait ni ce temps, ni ce goût. En revanche je conçois beaucoup moins aisément qu’on veuille faire rentrer tout le monde dans un moule ou un autre.

  9. Bonjour,
    prof-doc autant que tricoteuse, j’ai souri à la lecture du billet. Effectivement, le modèle La Droguerie pourrait être un modèle propriétaire et rendre les consommatrices captives de l’achat de ses laines au poids (et prix) non transparents. Mais dans ce domaine aussi, devant tout modèle propriétaire, on « hack » : ça n’est pas tant le poids recommandé de laine qui compte que le « chemin » de la laine, soit la longueur de fil nécessaire, longueur qu’on peut évaluer « au pif » avec un peu d’expérience, sachant qu’on aura besoin de 4 longueurs de laine pour une longueur de tricot, il suffit (presque…) de multiplier par 4 les dimensions indiquées de l’ouvrage. Grosso modo on tombe pile. On peut donc ainsi faire du La Droguerie sans la Droguerie… Une sorte d’Open source du tricot sur base La Droguerie… de plus, les patrons LD sur la toile se troquent, comme tout. Quant à l’achat des ouvrages d’occasion, on les trouve mais très surcotés (branchitude branchitude…)quasiment au prix du neuf en boutique voire plus, tant pis pour les campagnardes qui n’ont pas l’heure d’être des citadines pourvues d’une boutique à proximité. Je n’ai jamais tricoté leurs laines, j’ai souvent tricoté leurs modèles…
    Quant à Ravelry, un esprit différent y règne, moins branché me semble t-il et plus « technique », c’est du « niveau 2 », voire 3, accessible à plus confirmées.
    Et non je ne suis pas utilisatrice d’Apple mais pas non plus blogueuse sur le thème du tricot, juste une bidouilleuse de l’ombre 😉

  10. Hors sujet
    un patron à un prix.
    pour réaliser un patron, il faut pour un modèle adulte bien 2 jours minimum pour le tricoter(en ne faisant que çà)puis encore un pour écrire les explications, les calculer en plusieurs tailles, faire les schémas et prendre les photos.
    Même pour un créateur indépendant,Impossible de « recalculer » le modèle pour tout type de laine existant. En effet, il n’existe pas de standard en la matière, chaque qualité à ces spécificités et varie d’un fabriquant à l’autre.
    Alors oui, un modèle, un patron à un prix.

  11. Le vrai problème c’est la facture
    Impossible d’en obtenir une qui soit détaillée
    si j’achète de l’alpaga et de la plumette même séparées je n’ai que le prix total
    et le modèle se paie environ 1 euro mais sans facture on ne le sait pas .
    J’ai posé la question et effectivement il se paie .
    Partout on demande une transparence sur les prix et là impossible
    Les prix sont peut être affichés en magasin mais je suis vieille et la mémoire vous savez …
    Un patron a un prix c’est normal mais si j’achète le livre je le paie ce prix, non ?
    Si je me retrouve avec de la laine, le livre et les fiches patron dans le même sac ! je paie deux fois le patron, en tous les cas je me pose la question ???

  12. Bonjour,
    Je suis désolé mais je ne suis pas du tout vos avis. La droguerie, c’est juste un concept qu’il faut comprendre. Le fait de payer la fiche me parrait normal car il y a des tricoteuses qui créent ces modèles. C’est comme si vous achetiez un vêtement de créateur.
    S’agissant de la laine vendue au poids, en effet tous les modèles ont un prix différent suivant la taille du modèle que vous voulez réaliser, mais l’avantage c’est que vous n’avez pas de pertes puisque le poids correpond avec une marge au modèle à réaliser. Du coup, vous ne vous retrouvez pas avec un carton rempli de pelotes dont vous ne savez pas quoi faire. Oui oui, je suis sûre que vous savez de quoi je parle…
    De plus les vendeuses essayent de prendre le temps pour tout vous expliquer si vous ne comprenez pas le fonctionnement du magasin et il n’est pas rare de partager ses expériences avec elles. Et puis, il me semble que vous pouvez très bien leur demander de détailler le calcul, vous pouvez même demander à combien peux revenir le modèle choisi en question.
    En tout cas, merci à la boutique de Rennes, ouverte depuis un peu plus d’un an, les vendeuses sont superbes, toujours souriantes même quand il y a de l’attente et sont toujours présentes pour vous conseiller au mieux dans le choix des couleurs et des formes.

  13. Bonjour,
    Je préviens tout de suite: je ne suis jamais aller à la Droguerie mais je compte mis rendre la semaine prochaine, je serai donc ravie de m’étendre d’avantage sur le système propre de la boutique de Paris dans un prochain commentaire.
    Mais ce qui m’interpèle le plus, c’est le lien établis entre les utilisatrices de la Droguerie et les produits Mac. Je trouve cela complétement abberant ! Comment pouvez-vous dénoncez un système propriétaire et en même temps mettre les gens dans des cases ?!?
    Que la Droguerie propose de nombreux produits de diffèrentes couleurs et formes, je trouve cela normal. Parce qu’il n’y a rien de plus frustrant que d’être en plein projet et de ne pas pouvoir conclure, tout sa parce que aucunes enseigne de propose le produit que vous rechercher.
    Quand au prix, je trouve cela parfaitement normal qu’il soit élevé car les produits de la Droguerie sont de grandes qualités.
    Et je vous arrête tout de suite ! Le système d’exploitation de mon ordinateur est Ubuntu et j’habite chez mes parents, je ne suis pas indépendante, je n’ai pas de travail donc je dois me débrouiller avec mon argent de poche du mois.
    Je pense revenir poster un autre commentaire prochainement, après ma visite dans la boutique de La Droguerie.

  14. Cet article est très bon. J’utilise la laine, les perles…de la droguerie depuis des années et j’ai un iPad! Je suis pourtant une fille très simple qui aime les jolies choses et je prends mes laines aussi ailleurs.

  15. bonjour,
    je me permet de répondre à mon tour car je suis allée à la droguerie 3 fois. j’y suis allée la premieère fois il y a 2 mois, juste pour voir. j’ai été ravie des conseils avisés des vendeurs, de leur disponibilité (ben oui, même avec énormément de monde derrière moi ils ont prit le temps chaque fois!) et enfin du choix des matières et des couleurs. Car à la droguerie vous ne trouverez que des fibres naturelles (oubliez l’acrylique), alors forcément cela à un prix. et je trouve que le rapport qualité prix de la droguerie est excellent! allez donc voir chez phildar les prix des pelotes et comparez la qualité! pour moi il n y a pas photo!
    en ce qui concerne les patrons, il est tout à fait normal de payer un modèle! je suis moi-même créatrice crochet et je passe énormément de temps à créer, mettre au propre et m’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs.
    enfin, en ce qui concerne « les signes extérieurs de richesse », permettez moi de vous rappeler que la laine sert à tricoter soi-même, et qu’un pull fait main, sans aucune marque n’est pas, à mon humble avis, un signe extérieur de richesse!!
    je passe volontairement sur l’analogie avec Apple, car il n’y a à mon sens aucun rapport.

  16. N’importe quoi!!!!!Non la caissière n’est pas un dragon, elle donne des conseils , si il y a autant de monde c’est que ça vaut le coup d’autant que trouver de la jolie laine devient difficile ou alors annie blatt et alors là bonjour le prix.quand au poids c’est plus intéressant que d’avoir de la laine qui reste…en plus si on en manque un peu on peut racheter juste de quoi terminer.Donc tout cela est assez stupide je ne parle même pas de l’amalgame Apple /droguerie c’est d’un bête!!!!!

  17. C’est plus économique d’acheter 305g d’alpaga à la Droguerie que 7 pelotes ailleurs. De toute façon, à la Droguerie ou ailleurs, il suffit de raisonner en métrage, comme les anglo-saxons, c’est beaucoup simple.
    Payer une fiche de créatrice, ça me paraît entièrement justifié. Quel créateur le fait toujours gratuitement ? Une liste ?
    Est-il judicieux de comparer l’entreprise « La Droguerie » à l’immense « Apple » ? Les dimensions respectives de ces deux entreprises, les matières premières respectives qu’elles utilisent me permettent d’en douter.
    Le problème initial posé serait-il mal posé ? ou encore était-il inutile de le posé car ce n’est que du vent ?

    1. Visiblement, si c’était du vent, vous n’auriez pas répondu. Ensuite, vous trouvez des modèles libres sous licence creative commons, certains sous Ravelry. J’aurais largement de quoi vous faire une liste longue comme le bras. Quant à la taille des deux entreprises, ce n’était pas l’enjeu de l’article.

  18. Documentaliste, bibliothécaire ET tricoteuse acharnée, je ne découvre votre billet que tardivement. Comme FD, il me fait sourire car il montre surtout le formatage installé par les grands magasins et quelques marques : vous semblez considérer la pelote comme l’unité de base et la fiche comme gratuite.
    En fait, le modèle de La Droguerie n’est pas « propriétaire » mais plutôt un retour aux sources. Traditionnellement, la laine se vendait en écheveaux (donc au poids, car les écheveaux n’ont pas une longueur standard, ce qui permet d’ajuster au mieux du besoin), ainsi que continuent à le faire les grossistes et les artisans. C’est normal pour une tricoteuse, car on estime un ouvrage en poids et non en nombre de pelotes. C’est d’ailleurs un système plus ouvert que la pelote, car on n’a pas de difficulté à se procurer les aiguillées qui peuvent manquer, tandis qu’avec le système de la pelote et ses 50 g standard, walou ! La Droguerie a apporté cette façon de faire aux particuliers, en contradiction avec la standardisation installée par des marques comme Pingouin et Phildar après la guerre. Le prix, qu’il soit au poids ou à la pelote, dépend simplement de la nature du fil : le cachemire et la soie sont plus chers que l’acrylique – étonnant, non ?
    De la même façon, les fiches modèles n’ont jamais été gratuites avant Internet (et encore il y a beaucoup à dire sur le peu de respect du droit des stylistes et des auteurs) : soit on les achète en publications (journaux, cd-rom, albums) ; ils sont parfois (rarement) gratuits avec l’achat de la laine du modèle : c’est un moyen de promotion pour les petits magasins.
    Donc, même si je suis d’accord avec vous sur Apple et la recherche de modèles économiques contraignants pour le consommateur, en l’occurrence votre exemple témoigne plutôt d’un regard novice dans le domaine du tricot. Un peu comme suggérer que les pommes s’achètent traditionnellement sous blister ou en barquettes de six :-)))
    Pour votre enquête : je suis utilisatrice de Mac et j’achète peu à La Droguerie car j’ai une préférence pour quelques adresses de grossistes « survivants » à Paris, car beaucoup ont malheureusement fermé.

    1. Je ne comprends pas très bien en quoi l’argument du retour aux sources serait un bon argument. En l’occurrence il est historiquement faux et en ce qui concerne le document (modèle) car vous placez le modèle uniquement sur celui de l’économie. Or les échanges de modèles et de bonnes pratiques existent bien avant qu’on ne diffuse des modèles papiers et commercialisés. Ces échanges de pratiques s’effectuaient déjà lors des veillées. De plus, je ne vois pas où vous avez lu que je considère la pelote comme l’unité de base. Plutôt que le poids, le métrage serait parfois plus indiqué et bien souvent le métrage est indiqué sur les pelotes avec d’autres indications de mesure. Enfin, les systèmes en écheveaux existent toujours chez les petits fabricants, ainsi que chez d’autres marques notamment américaines (cascade yarns, etc.) En ce qui concerne Phildar, c’est un tout autre problème. Ensuite, le modèle propriétaire que je dénonce est lié à la relation entre le modèle vendu et la laine vendue par la droguerie. J’aimerais bien savoir combien de tricoteuses sont parvenues à tricoter un modèle la droguerie avec un autre type de laine sauf petite réalisation.
      Le métrage est la mesure qui me semble la plus adéquate de toute façon comme en témoigne les modèles gratuits ou payants disponibles sur Ravelry.

  19. Entièrement d’accord avec cet article et cette analyse !!!
    Gros effet de branchitude sur la droguerie effectivement.
    Il existe une « omerta » (j’exagère) sur les modèles tricot, les blogueuses ou forumeuses se targuent (…) de protéger le droit d’auteurs en refusant de transmettre une copie d’un modèle… Alors que ça s’apparente plutôt à des recettes de cuisine qui s’échangent sans problèmes sur les blogs.
    (je commence dans le tricot, possède un ipad, 37 ans, éditrice, parisienne)

  20. Bonjour,
    Je tricote beaucoup et j’aime particulierement le style de LA DROGUERIE si par hasard vous souhaité vous défaire de catalogues
    mercide me contacter
    Yvette

  21. Bonjour,
    j’ai dépassé les 50 ans, et j’ai connu le démarrage de la Droguerie, « fondée par une bande de copains bien sympatiques… » selon un article de 100idées.
    J’y suis allée, j’avais 17 ans, j’étais plutôt timide, et je peux vous dire qu’au bout de deux visites, je n’ai plus eu aucune envie d’y retourner. L’effet « branchitude » s’est très vite fait sentir, et oui, il était difficile de trouver une vendeuse aimable qui vous prête attention…
    Je suis repassée rue de Jour il y a quelques années, et j’ai trouvé la même ambiance décidément bien snobinarde.
    (Je couds, tricote et brode depuis plus de 40 ans, et ça n’a pas toujours été à la mode ! Et je n’ai aucun appareil à la pomme)

  22. Arrivée par hasard sur ce blog je lis les critiques avec circonspection Pour ma part moi qui habite en province , et quand je dis province je ne suis pas au fin fond de la creuse ! On ne trouve plus où presque de mercerie qui vendent de la laine de qualité , donc j’ai renouer avec le tricot grâce à la Droguerie le choix des matières , les coloris sont un vrai plus pour une tricoteuse avertie et j’ajouterai que la qualité se paie toujours , c’est un choix …
    J’ai tester les boutique de Nice , de Marseille où les vendeuses sont agréables, Paris je dirai qu’il faut aller à l’ouverture …
    Quand à Mac je suis une inconditionnelle depuis bien longtemps , non par snobisme mais par souci de qualité !!!

  23. Je rejoins tout à fait l’avis de Marie, La Droguerie c’est pour les initiés, pour les membres d’un « club », et on vous le fait bien sentir dans les boutiques (j’ai fréquenté celles de Strasbourg et Lille). Outre le caractère désagréable des vendeuses (ils font un casting exprès? Je me le demande), nulle part il est indiqué, dans le magasin, qu’il faut se rendre à un certain comptoir pour y attendre son tour.
    Malheur à la cliente non initiée qui attend sagement à côté des laines: personne ne viendra la servir et personne ne lui dira, ou alors de très mauvaise grâce, le fonctionnement du magasin. Et on verra, medusée, des clientes entrés après nous se faire servir avant nous, sans comprendre pourquoi…
    J’ai même eu le cas où, ayant attendu sagement au comptoir approprié, quand cela a été mon tour, on a refusé de me servir car cette vendeuse en question « ne faisait pas la laine » (??!!??).
    J’ai donc dû laisser passer deux dames avant qu’une vendeuse labellisée « laine » soit libre…
    Pourquoi, de façon masochiste direz-vous, je continue à m’y rendre? Eh bien tout simplement parce que je n’ai trouvé nulle part ailleurs d’aussi beaux fils naturels avec d’aussi magnifiques coloris.
    Alors oui, c’est une corvée et un moment désagréable d’aller acheter le fil, mais le résultat vaut largement ce sacrifice.

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