La culture de l’information en colloque : bienvenue chez les ch’tis 2

Si vous voulez en savoir plus sur la culture de l’information, l’évènement incontournable se déroule à lille du 16 au 18 ocotbre 2008.
Par contre, il faudra vous inscrire rapidement avant le 15 septembre sans quoi il faudra acheter vos places au marché noir.
J’aurais le plaisir d’y causer d’autant que les frites sont à volonté.
Pour le reste des détails, je reprends l’information telle qu’elle est parue sur urfist-info:

Deux informations importantes concernant le colloque international de l’ERTé  « L‘éducation à la culture informationnelle », organisé à Lille les 16, 17 et 18 octobre :

le programme définitif du colloque, avec les ateliers, est désormais en ligne sur le site http://ertecolloque.wordpress.com/

si vous n’êtes pas encore inscrit et si vous voulez être sûr d’avoir un hébergement, il faut impérativement vous inscrire avant le 15 septembre, en remplissant le formulaire d’inscription sur le site :
http://geriico.recherche.univ-lille3.fr/colloque/saisie_inscription.php.

En effet, en raison d’un autre congrès important qui aura lieu à Lille aux mêmes dates, l’équipe d’organisation du colloque a réservé de nombreuses chambres d’hôtel, qu’il faudra confirmer le 15 septembre (pour plus de détails, voir sur le site http://geriico.recherche.univ-lille3.fr/colloque/hebergement.php) ; après le 15 septembre, les retardataires devront trouver eux-mêmes un hébergement, en se reportant à une liste d’hôtels indiqués sur le site.

Voilà, vous savez tout. Je rappelle qu’il est possible de ne venir que le samedi qui est davantage consacré  à la didactique de l’information ce qui peut intéresser notamment les professeurs-documentalites et ceux qui se destinent au métier.

Les signets sociaux ne sont pas utiles, ils sont indispensables…

Suite au billet de Bertrand Calenge s’interrogeant sur les outils de type delicious et repris par urfist-info, je ne pouvais ne pas réagir. D’une part, parce que les signets sociaux sont les premiers systèmes emblématiques du web 2.0 avec une vraie dimension sociale. D’autre part, parce qu’ils permettent de distinguer des vigies du web ou des veilleurs intéressants. J’ai fait ainsi quelques rencontres notamment celle d’electropublication.
Il y a également une relation collaborative qui permet de partager le travail de veille. Les signets sociaux constituent un élément clef indispensable de la veille désormais, une veille basée sur la confiance et non sur la surveillance.
Comme un bon article scientifique vaut parfois mieux qu’un billet de blog, voici donc en ligne mon article sur la question qui est disponible sur archivesic : Folksonomies et communautés de partage de signets Vers de nouvelles stratégies de recherche d’information.
résumé : Les folksonomies peuvent constituer une alternative aux moteurs de recherche en permettant la construction de parcours et la mise en réseau d’informations mais aussi de personnes. Nous avons étudié particulièrement les plateformes de partage de signets et notamment Ma.gnolia.com
Je précise quand même que l’article a été écrit il y a un an.

Permanence du texte et esprit documentaire

Mon dernier article vient de paraitre sur Horizon Sémiologie. Merci à Philippe Marhic pour sa rapide mise en ligne.
L’article restera quelques temps en accès libre. Vous pouvez donc le consulter dès à présent.
résumé :Notre propos vise à mettre en avant la permanence du concept de texte et la nécessité de former à un esprit documentaire par opposition aux discours s’inscrivant dans l’idée d’une révolution web 2.0 ou de la nécessité de suivre les voies d’une prétendue société de l’information. Le texte demeure selon nous un concept qui ne s’oppose pas à l’hypertexte mais qui, au contraire, le contient. De même, les programmes informatiques perpétuent cette culture textuelle au travers des architextes qui reproduisent fréquemment des formes culturelles héritées. Par conséquent, la capacité de lecture critique qui peut définir la littératie fait de cette dernière un élément qui n’est nullement surestimé mais au contraire sous-évalué. La translittératie, qui démontre une extension des ambitions de la littératie et la prise en compte d’un ensemble de supports, rejoint ainsi les objectifs de la culture de l’information.
A vos critiques et commentaires

De la méfiance à la défiance : analyse informationnelle du mythe du complot

Une petite annonce pour une publication un peu passée inaperçue au final que j’ai écrite pour la revue internationale en intelligence informationnelle.
Référence :
De la méfiance à la défiance : analyse informationnelle du mythe du complot. Revue internationale en intelligence informationnelle. < http://www.revue-r3i.net/file/2008_Le_Deuff.pdf>
résumé :
Le mythe du complot devient un objet d’études pour les sciences de l’information et de la communication et notamment pour les chercheurs en information-documentation (information literacy) qui cherchent à mettre en place une culture de l’information. Outre un accroissement des possibilités de diffusion des thèses conspirationnistes facilitées par le web, d’autres phénomènes peuvent contribuer à son succès comme les attitudes informationnelles de méfiance voire de défiance vis-à-vis des médias et des autorités traditionnelles. De plus des apparences trompeuses existent entre les aptitudes informationnelles des
théoriciens du complot et celles prisées en information literacy.
Mots-clés : mythe du complot, attitudes informationnelles, défiance, méfiance, formation.
Summary: The myth of conspiracy becomes an object of study for information and communication fields and particulary for researchers in information literacy. Conspirationnists theses find opportunities for dissemination with the web and some phenomena can contribute to its success as informational behaviour like mistrust against the media and distrust against traditional authorities. We want to show in this article the existence of deceptive appearances between informational skills of conspiracy’s theorists and those used in information literacy.
Keywords: myth of conspiracy, informational behaviours, distrust, mistrust, information literacy
L’occasion aussi de reparler des travaux débutés en la matière sur le blog historiae qui cherche toujours un repreneur.
Références utilisées dans l’article :
Campion-Vincent, V (2005) La Société parano : théories du complot, menaces et
incertitudes. Paris, Payot
Girardet, R. (1986) Mythes et mythologies politiques. Paris. Le Seuil
Duplessis, P. (2005). L’enjeu des référentiels de compétences info-documentaires
dans l’Education Nationale. Documentaliste-Sciences de l’information, vol. 42,
n°3, p178-189
Johnston, B., Webber, S. (2006). As we may think: Information literacy as a
discipline for the information age. Research Strategies.p108-121
Froissart, P. (2003) La « rumeur sur Internet ». Petite histoire des sites de
référence. Première conférence internationale francophone en Sciences de
l’information et de la communication (CIFSIC), du 28 juin au 2 juillet 2003, à
l’Université de Bucarest. <http://pascalfroissart.online.fr/0-pdf/froi-03.pdf>
Latour, B. (1995) La science en action: introduction à la sociologie des sciences.
Paris, Gallimard
Le Deuff, O. (2007a) « La culture de l’information : Quelles « littératies » pour
quelles conceptions de l’information ? » in VI.ème Colloque ISKO-France’2007
7 et 8 juin, à Toulouse, IUT de l’Université Paul Sabatier : IUT.
Le Deuff, O. (2007b) « Monstres, légendes et hérauts : vers une tératogenèse
documentaire ». In cinquième séminaire de Marsouin, Rennes, 5-6 juin 2007.
<www.marsouin.org/IMG/pdf/marsouinledeuff.pdf >
Lloyd, A. (2003). Information literacy: The meta-competency of the knowledge
economy? an exploratory paper. Journal of Librarianship and Information Science,
35(2), 87–92.
Madelin, H. (2002) Rumeurs et complots, Études 11, Tome 397, p. 477-488.
Pedauque, R.T. (2007). La redocumentarisation du monde. Toulouse, Cépaduès-
Editions
Rosanvallon, P. (2006) La contre-démocratie. La politique à l’âge de la défiance.
Paris. Le Seuil
Serres, A. (2005) « Évaluation de l’information sur Internet : Le défi de la
formation », BBF, n° 6, p. 38-44
< http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-2005-6/bbf-2005-06-0038-006.pdf >
Sutter, E. (1998) Pour une écologie de l’information. , Documentaliste-Sciences de
l’information, vol. 35, 2, p. 83-86
Taguieff, P.A. (2005) La foire aux « Illuminés ». Esotérisme, théorie du complot,
extrémisme. Paris. Mille et une nuits.
Eco, U. (1990) Le pendule de Foucault. Paris. Grasset

Tableau des termes utilisés pour désigner « les jeunes générations.»

Termes liés à l’aspect « technologique » Termes plus sociologiques ou psychologiques
Digital Generation Generation Why
Milleniums-milgen Generation Next
Millenials Generation Me
I generation Echo Boomers
Gaming Generation Baby busters
Net Generation Boomlets
Google Generation Gen C (sous catégorie de la génération Y)
Homo zappiens