Comment éviter le pauvre point?

Evidemment, peu de personnes peuvent prétendre ne pas avoir réalisé des panoramas de qualité parfois médiocre. Moi-même, je dois reconnaître que certaines de mes diapositives que j’ai pu réalisées manquaient d’originalité voire de pertinence. Enfin désormais nos jeunes générations y sont formées et ces dès le collège avec powerpoint mais aussi avec openoffice impress. Cette relation de la gestion écrit-oral-illustrations n’est pas aussi évidente que l’usage du logiciel pourrait nous le faire croire. Voici donc quelques pistes intéressantes à creuser. Pour commencer la vidéo suivante est fortement intéressante même si en anglais :
http://www.slideshare.net/thecroaker/death-by-powerpoint
Pour le reste vous pouvez prendre comme point de départ ce travail de recensement des sources qui pourraient vous être utiles dans votre entreprise pour captiver votre public. Beaucoup préconisent les diapos aérées et comprenant peu de textes comme dans cet exemple. Malgré tout il me semble qu’il faut distinguer les objectif : en effet un panorama à vision éducative ou formatrice diffère d’un projet commercial. En clair, il ne s’agit pas seulement de convaincre en employant des stratégies publicitaires mais de transmettre. Dès lors l’usage de textes ou de citations me paraît opportun. Je songe aussi que les cartes heuristiques ou sémantiques peuvent être parfois aussi efficaces notamment si on doit aborder la complexité. Ce n’est désormais pas les logiciels qui manquent dans le domaine ainsi que les applications en ligne.Cet article quant à lui donne quelques consignes pour l’usage des données et des diagrammes dans les présentations.
Enfin désormais le dieu google via google docs permet de réaliser des panoramas en ligne et de les partager voire de travailler à plusieurs dessus.

Ils ont numérisé Paulo!

Je découvre cela à l’instant, peut-être suis-je en retard puisque deux autres personnes l’ont ajouté dans leurs favoris en septembresi j’en crois deli.cio.us, mais l’annonce vaut tout de même le détour car elle a été peu relayée.
Le fameux de livre de Paul Otlet, le traité de documentation a été numérisé et est disponible ici :
https://archive.ugent.be/handle/1854/5612 
Malheureusement, la numérisation est en mode image. Enfin qui sait si bientôt Paulo et son complice Riton ne reviendront pas faire un tour sur second life avec leurs avatars tout neufs pour tenter de remettre de l’ordre dans toute cette complexité.
J’ai paradoxalement trouvé l’information sur un blog allemand .

Voilà qui aurait sans doute fait plaisir à Paul et Henri.
Bonne lecture car l’ouvrage est riche et demande plusieurs heures d’études.

Le modèle économique de Facebook ou le trésor de Rennes-le-Château

A l’heure où la réflexion est au modèle économique de Facebook, je souhaite avancer quelques réflexions. Au préalable, vous pouvez consulter le travail réalisé par Fabernovel ainsi que les billets de Jean Michel Salaun et d’Olivier Etzscheid.

Si le doute subsiste quant au modèle économique et à la pérennité du succès selon JMS et OE, je dois avouer que je ne partage pas tout à fait le même avis.

Je pense que facebook est un média à part entière et permet une interopérabilité autour d’outils web 2.0 qui ne cesse de s’améliorer.

De plus sa puissance réside effectivement dans l’économie de l’attention et les usagers de Facebook ne le démentiront pas, le réseau peut être chronophage notamment parce qu’il y a de plus en plus d’applications diverses et variées mais aussi car l’information fonctionne par mémétisme.

De ce fait les possibilités publicitaires me semblent inespérées à plus d’un titre :

Premièrement, Facebook permet d’envisager une personnalisation de la publicité accrue grâce notamment à la somme d’informations mise à disposition par les usagers eux-mêmes.

La seconde offre des dimensions de diffusion publicitaire virale inespérée grâce notamment au mémétisme.

Troisièmement, les systèmes de recommandation publicitaires vont pouvoir s’y greffer facilement avec rétribution à la clef pour les usagers les plus influents.

Quatrièmement, Facebook glisse peu à peu vers l’identifiant universel et permet de centraliser l’ensemble de l’information en un lieu ce qui constitue une mine avec laquelle Google ne peut pas rivaliser.

Cinquièmement, Facebook est basé sur la communication avant la recherche d’informations. Le modèle n’est pas celui du consommateur mais celui de l’acteur qui diffuse et communique même si cela reste phatique. Cela correspond aussi à la tendance actuelle de l’Internet et des futures générations qui préfèrent bidouiller que d’analyser l’information.

Sixièmement, Facebook se transforme en OS. Google n’y est pas vraiment parvenu, mais Facebook s’y approche. Dès lors bientôt les services de vidéos à la demande et même la diffusion gratuite d’émissions de télévision, de radio ainsi que la presse en ligne passeront par ce biais et partageront les recettes publicitaires.

– Septièmement, des possibilités de nouveau modèle de diffusion des films et de la musique vont s’ouvrir grâce à un meilleur suivi des téléchargements et une rémunération liée à la publicité engendrée.

Huitièmement, un modèle économique est d’autant plus viable que vous faites travailler les autres gratuitement. La multitude d’applications développées contribue à son succès. Facebook s’inscrit dans la lignée de la stratégie économique du web 2.0.

Finalement, une nouvelle fois, la question n’est sans doute pas là. La modèle économique de Facebook c’est qu’il contient tous les modèles possibles.

Dans notre Arcadie, Facebook c’est le trésor de Rennes-le-Château et tant qu’il y aura des gens pour y croire…L’économie étant basé sur la confiance, Facebook n’est ni plus ni moins qu’un nouvel intermédiaire qui doit sans cesse convaincre. Et rien que d’en parler, c’est autant de buzz généré. Plus on cherche le modèle économique, plus on aide à sa construction. Mark Zuckerberg est-il pour autant le nouveau Béranger Saunière, mais il convient sans doute de se souvenir de l’avertissement du mystérieux curé : Iste locus terribilis est…

Le problème est probablement autre qu’économique : en effet que fait l’institution ?

Pourquoi ne pas développer de telles applications couplées avec des plateformes en ligne (genre moodle), des plateformes de blogs (Elgg) voire des plateformes de diffusion de l’information pédagogique et scientifique (Dspace) dans nos universités, Ecoles et administrations ?