Entre information et formation, les enjeux d’une reformation des esprits

Je mets en ligne ici le texte de mon intervention d’hier à la journée transverses de l’Université Bordeaux Montaigne. Je n’ai pas eu le temps d’exposer toutes mes idées, par conséquent le texte est un bon moyen de le faire a posteriori. j’étais intervenu à la demande de Franck Cormerais et en compagnie de plusieurs intervenants tels qu’Alain Giffard, Didier Paquelin et Clément Dussarps.

Le numérique est présenté comme une nouvelle condition des modes d’enseignement et de transmission des savoirs et des compétences. Il reste cependant à mieux cerner les modalités et circonstances d’une reformation des esprits,alors que le numérique a effectué sa démocratisation par une logique davantage basée sur la sphère des loisirs que celle de l’apprentissage.

Évoquer une reformation implique deux choses. La première c’est qu’il existe ou qu’il a existé une formation digne de ce nom, notamment dans son objectif de former des citoyens. L’idée d’une re-formation renvoie au fait qu’il s’agit de la repenser et notamment de prendre en compte les spécificités actuelles du numérique. Reformation également quand il s’agit aussi de répondre aux phénomènes de déformation à l’œuvre.

Le contraire de l’information et de la formation est finalement cette déformation des esprits qui s’exerce souvent à notre insu en court-circuitant les mécanismes traditionnels de l’apprentissage. Les industries de services sont également les mieux placées dans le domaine de la formation des esprits, sauf qu’il ne s’agit pas de la valeur esprit de Valéry, mais davantage d’un esprit de la valeur, de celle que l’on peut plus aisément comptabiliser. Finalement la dette n’est pas uniquement celle de nos finances. Bien plus importante est celle de la valeur esprit. La réduction des Lumières à une rationalisation uniquement comptable place au second plan l’exercice de la raison.

Une logique comptable qui privilégie le calculable au raisonnable, l’impulsion à la réflexion, le tag au like. Le web de Tim Berners Lee et de Robert Cailliau a bien changé. Le projet initial visait à partager des données, des news et de la documentation. C’est encore le cas aujourd’hui, mais le sens est quelque peu différent, tant nous sommes passés d’une indexation des connaissances à une indexation des existences.

On comptabilise, on place dans des cases, parfois on ajoute les choux et les carottes (les likes et les retweets par exemple) pour tenter d’obtenir des indices d’influence ou de popularité. Alors, certains sont tentés par acheter justement des likes pour augmenter leur indice. Les discours des consultants en personal branding considèrent l’individu comme une marque qu’il faudrait gérer à la manière d’une entreprise. La déformation va désormais trop loin nous semble-t-il.

Face à des logiques court-termistes, c’est au contraire des perspectives plus longues qui sont nécessaires pour la construction des individuations personnelles et collectives qui ne peuvent être soumises à des logiques de Top 50, sous peine de ringardisation rapide.

Une ringardisation qui touche évidemment l’ensemble des institutions à tort et à raison. Les enseignants sont parmi les premières victimes de ces phénomènes qui les placent en concurrence avec les industries de l’attention qui désormais viennent la concurrence jusque dans la salle où il tente de professer. Il est bien sûr possible d’adopter la politique du refus. Mais elle n’est pas viable à long terme. On peut aussi céder aux discours de l’adaptation et du retard technologique. A l’échelle de l’humanité, le retard n’est pas celui d’être équipé du dernier pc haute performance, mais là où le retard ne cesse de s’accroître, c’est celui de la réflexion autour de ces nouveaux environnements. On reste au niveau superficiel des usages, tandis que les projections pédagogiques restent largement insuffisantes, au point qu’il convient de se demander bien souvent où se trouve réellement l’innovation ? Faire un cours en utilisant twitter, est-ce innovant ?

Évidemment non, l’enjeu est donc de privilégier une redéfinition des littératies qui nous semblent essentielles dans la fabrique du citoyen. Plusieurs approches sont possibles, mais il apparait que le temps est à la nécessité d’une convergence des littératies pour mieux former les jeunes générations aux potentialités de la convergence du numérique. Littératies informationnelles, médiatiques et numériques rassemblées autour d’une translittératie pouvant s’exercer sur une variété de supports et une diversité d’objets comme les smartphones, les liseuses et les ordinateurs portables ou de bureau.

Les discours optimistes et technophiles prétendaient que le numérique nous apporterait un accès facilité à la connaissance. Face aux apparences simples, la complexité à l’œuvre dans le numérique implique dès lors de repenser l’écriture et la lecture autour de ces dispositifs en portant l’ambition à une maîtrise relative, et non à un simple usage. Cela ne signifie pas seulement de considérer le numérique comme un simple apprentissage informatique, trop de tentatives actuelles réduisent le numérique au code.

Les enjeux sont bien plus vastes. Je les ai évoqués plus longuement dans la formation aux cultures numériques.

Une des pistes possibles serait de se pencher sur l’opportunité d’une formation aux écritures de soi en considérant les supports numériques, comme autant de supports externes, des hypomnemata au sens de Foucault et de Stiegler, hypomnemata et metadata dont la plupart des individus sont devenus aujourd’hui producteurs, parfois de façon inconsciente. Or c’est ici qu’une telle formation mériterait une attention longue et prolongée, ce qui implique par conséquent une reformation importante de l’École elle-même, au-delà d’une refondation.

Un caractère disciplinaire à remobiliser en allant au-delà de la vision négative exprimée par Foucault.   . Ce n’est pas une refondation sur des bases d’un espace-temps essentiellement physiques : l’école comme institution entre quatre murs, c’est une reformation des esprits sur des espaces de formation élargis. C’est pleinement l’exercice de la skholé qui a donné le mot école. Mais l’école, c’est ne pas seulement le fait de se rendre dans un établissement. C’est la possibilité de se former en s’accordant des temps dédiés, pendant lesquels maintenir son attention suffisamment de temps pour comprendre, mémoriser et avoir envie éventuellement d’appliquer, de faire et de redécouvrir encore.

Or réduire l’école à un dispositif restreint dans l’espace et le temps rend impossible une formation réellement ambitieuse. Ouvrir les écoles les mercredis matins n’est finalement que l’exercice traditionnel disciplinaire que dénonce Foucault : celui qui vise à discipliner les corps à des moments dédiés.

Pourtant, il ne faudrait pas rejeter l’intégralité de la formation disciplinaire dispensée par l’École. Elle doit former aux cadres et aux méthodes de l’exercice de la pensée et de la raison. Cela implique une logique quelque peu contrainte qui oblige l’écolier a exercé sa raison en disciplinant son corps et son esprit pour rester concentré. Et cet exercice doit également s’apprendre avec de nouvelles méthodes et stratégies sur les dispositifs numériques. La production de résumés avec les signets sociaux pourrait constituer des éléments opportuns, de même que la capacité à s’accorder des temps de lecture succédant à des temps de collecte. L’importance d’une culture de l’information rejoignant une culture technique dans la conception de Simondon apparait alors essentielle. Si l’incurie et la bêtise  déforment l’esprit, la culture lui donne forme.

Il y a donc encore plein de pistes d’espoir qui devraient nous faire éviter un spleen documentaire. Une des pistes qui occupe les universités actuellement est celle des humanités digitales. Le but est d’utiliser le numérique pour améliorer les possibilités de recherche et les façons d’enseigner. Plusieurs projets se déroulent dans cet esprit dans cnotre université.

Réunir l’esprit des lumières et l’esprit premier du web en alliant le faire et le savoir me parait être également souhaitable. Une des pistes potentielles serait de rapprocher les lieux de documentation des lieux de production au sens large. On peut bien sûr imaginer des fablabs, mais il s’agit surtout de repenser les modes de production de la recherche avec une meilleure prise en compte du public étudiant dans la formation, mais aussi du public amateur afin que l’université puisse contribuer à jouer un rôle d’acteur dans la société et pas seulement celui d’un observateur.

Finalement, cette reformation passe d’abord par une reformation des Universités et de leur rôle dans la société, une transformation essentielle qui doit faire le choix d’ADOPTER le numérique et surtout pas de s’y ADAPTER sous la contrainte.

« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle sur l’esprit gémissant en proie aux … courts-circuits…. Il est temps pour les esprits de soulever le couvercle…

La CI en 7 leçons. E05. La culture de l’information repense les aspects de la formation liés à l’information.

Suite de la série hiémale sur la culture de l’information.  Pour rappel, l’épisode 1 est ici, le second est là , le troisième ici et le précédent est là.
Une des principales difficultés réside dans le fait de savoir de quelle information, il s’agit au sein de la culture de l’information. A priori, l’adjonction des deux termes parait presque antithétique avec une culture inscrite dans la durée et une information souvent perçue comme éphémère.
Il convient donc de clarifier la notion d’information en la regardant dans une perspective historique plus large et différente de celle qui assimile l’information à des simples flux ou à de brèves nouvelles issues des médias.
En premier lieu, il convient de rappeler la prise de forme qui s’effectue dans l’information. Sans pour autant revenir à un schème hylémorphique trop classique (vision d’Aristote du potier qui donne forme à la glaise), nous avons donc choisi d’opter pour une conception puisant dans les travaux de Gilbert Simondon. Ce dernier substitue d’ailleurs la notion d’information à celle de forme :
La notion de forme doit être remplacée par celle d’information, qui suppose l’existence d’un système en état d’équilibre métastable pouvant s’individuer : l’information, à la différence de la forme, n’est jamais un terme unique.[1]
Il reste que la polysémie du mot information n’est pas totalement résolue dans les travaux de Simondon où se mêlent diverses influences notamment celle de la cybernétique. En ce qui concerne la culture de l’information,  il est possible de conserver les trois principaux sens de l’information à la fois en tant que nouvelles, données et connaissances auxquelles on pourrait rajouter une dimension de médiation. Il convient cependant d’insister sur les aspects de formation voire de déformation qui se jouent autour de ces différents types d’information.
En effet, le contraire de l’information est d’abord la déformation. Cela signifie que l’intérêt de l’information réside dans sa capacité de formation, c’est-à-dire dans les possibilités qu’elle ouvre dans la construction des individus et des collectifs d’individus. Nous partageons la position de Bernard Stiegler issue de Simondon, que cette formation, qu’il définit plutôt comme une individuation voire une transindividuation, ne peut s’opérer qu’au sein de collectifs d’humains et de machines : les milieux associés.
Cependant, de plus en plus, ces milieux sont surtout dissociés, c’est-à-dire qu’ils court-circuitent la formation et constituent plutôt des dispositifs de déformation. Bernard Stiegler démontre particulièrement ces aspects en ce qui concerne la télévision. Cependant, nous avons montré que le web 2.0, qui repose souvent davantage sur la popularité, ne garantit pas la constitution de milieux associés notamment du fait de nombreuses infopollutions. Bernard Stiegler parle d’ailleurs de « jeunesse déformée », notamment par un déficit d’attention qui est la conséquence des stratégies publicitaires que nous pouvons rencontrer notamment sur les skyblogs mais qui prennent de l’ampleur sur la plupart des dispositifs numériques actuellement.
De même, du fait d’une complexité liée aux évolutions du document numérique, de nouveaux défis documentaires et sémantiques sont posés. La réalisation de ces milieux associés peut s’effectuer dès lors dans une continuité de l’héritage documentaire, avec le développement de nouvelles techniques documentaires (qui sont également désormais informatiques et numérique) pour faciliter l’accès à de l’information digne de confiance et des outils qui autorisent la création, l’annotation et l’invention.
Il s’agit donc de percevoir l’information non pas selon le paradigme informationnel qui consiste à faire de l’information une valeur marchande qui ne cesse de décroître, mais de développer la formation à l’œuvre dans l’information pour aller vers la société des savoirs dont la valeur se maintient. L’information de la culture de l’information diffère donc de celle de la société de l’information. Elles proviennent toutes deux de la raison mais au sein de la société de l’information, elle devient surtout ratio, c’est-à-dire calcul. Dans la logique de la société de l’information, tout devient mesurable si bien que la quantité prime sur la qualité. L’information se met alors au service de la performance. Une performance qui consiste en une trans-formation généralisée de la matière aussi bien que de l’esprit [2]. En effet, l’adjonction autour des discours de la société de l’information est celle de l’adaptation dans une logique de survie.
Bon nombre de discours et d’articles autour de l’information literacy n’échappent pas à cette vision extrêmement concurrentielle entre les individus et qui présentent les habiletés informationnelles comme des moyens de se distinguer par rapport aux autres.
L’adaptation imposée entraîne une déformation facilitée chez les jeunes générations par la prédominance du besoin d’affirmation sur le besoin d’information.
La culture constitue davantage une réponse, même si elle n’est pas exempte de normes :
C’est elle qui constitue le monde auquel nous devons nous adapter, en même qu’elle est la boîte à outils dont nous avons besoin pour y parvenir. (…) Considérer le monde comme un simple réservoir d’informations, que chacun traiterait à sa façon, ce serait perdre de vue la manière dont l’homme se forme et fonctionne. [3]
Si la culture donne forme à l’esprit, c’est également parce que l’individu en tant que « je » peut prendre part au « nous ». Un nous participatif face à un « on », indéterminé, qui contraint à se conformer à une logique utilitariste, qui même si elle se prétend anti-idéologique, devient pourtant une idéologie aussi puissante. Elle en devient négative pour la formation et pour l’éducation en général comme le remarque bien Philippe Meirieu :
Nous sommes passés de la transmission d’une culture et de valeurs assumées (ce qui ne signifie nullement, bien sûr, qu’elles n’étaient pas contestables sur le plan éthique et politique) à la production de résultats identifiés : or, en dépit d’un consensus social apparent sur la nature et l’importance des ces résultats (l’acquisition du socle commun, la formation à la citoyenneté, l’élévation du niveau de qualification, etc.), ces résultats ne sont actuellement que des « utilités scolaires et sociales », privés de toute verticalité capable de les relier, en même temps, à un patrimoine et à un projet, à un passé et à un futur.[4]
Voilà pourquoi, nous avons avancé l’idée d’une reformation de la culture de l’information (titre de notre thèse), qui prenne en compte les enjeux évoqués. C’est aussi la réalisation d’un programme culturel autour de la formation qui évite autant la nostalgie éducative que la seule logique utilitariste.
Nous préconisons la poursuite d’un travail de transmission autour d’un héritage qui ne soit pas un fardeau mais au contraire porteur de potentialités. Simondon défend l’idée d’une société métastable c’est-à-dire dont les potentiels ne sont pas épuisés et dont l’ensemble des savoirs n’est pas figé. La formation doit donc se concevoir non pas au sein d’une culture normée et inscrite dans des logiques d’héritiers mais plutôt au sein d’une culture technique qui permet davantage la formation de l’individu.



[1] Gilbert SIMONDON. L’individuation psychique et collective : A la lumière des notions de Forme, Information, Potentiel et Métastabilité.Editions Aubier. 2007., p.35
[2] Bernard SIEGLER. Constituer l’Europe. T.2 Le motif européen. Paris. Galilée, 2005, p.32
[3] Jérôme BRUNER. car la culture donne forme à l’esprit: De la révolution cognitive à la psychologie culturelle. Retz, 1991
[4] Philippe MEIRIEU. Le maître, serviteur public »Sur quoi fonder l’autorité des enseignants dans nos sociétés démocratiques ? Conférence donnée dans le cadre de l’École d’été de Rosa Sensat, Université de Barcelone, juillet 2008. < http://www.meirieu.com/ARTICLES/maitre_serviteur_public_version2.pdf> p. 5
 

Outils sociaux : prolétarisation ou développement des capacités ?

Lovecraft Mythos
Image via Wikipedia

Régulièrement, l’éclosion de nouveaux outils font apparaitre incessamment la nécessité de s’adapter, de se former aux nouvelles technologies et de développer des compétences nouvelles en la matière. Au fur et à mesure des dernières sorties technologiques, il nous faudrait sans cesse nous former, nous reformer voire nous déformer et ce dans une logique sans fin, sous peine de disparaître. Nous serions donc dans une ère d’évolution continue et perpétuelle qui mettrait nos habiletés, nos savoirs et compétences dans une perpétuelle bêta, qui outre une tératogenèse documentaire, ferait de nous des monstres et autres créatures étranges des mondes de Lovecraft, dont on finirait par percevoir de manière enfouie nos dernières traces d’humanité. C’est tout autant notre genèse que celle des objets techniques qui devient tellement complexe  que nous n’en comprenons plus l’évolution voire l’archéologie et la généalogie.
Dans cette logique du toujours plus, de la rustine intellectuelle, du pharmakon technologique, nous ne pouvons plus réellement évoluer du fait d’une instabilité permanente, loin d’un idéal de métastabilité permettant l’innovation.
La question donc demeure autour des technologies de l’information ou prétendues telles et notamment des outils du web 2.0. Je suis toujours d’avis qu’elles méritent une formation mais il s’agit selon moi d’une formation critique et distancée s’appuyant sur des éléments stables.
Car le risque est celui de former sans cesse à de simples usages et à quelques bonnes pratiques sans réellement aller au fond de chose…avec la prolétarisation totale de nos activités. Réaliser un beau diaporama et où une belle mise en page sur un logiciel de PAO ne signifie pas pour autant que l’on soit expert en communication.
La formation doit donc s’appuyer sur les potentialités des nouveaux outils, non pas pour demeurer dans une simple logique d’usage qui n’aboutirait qu’à une prolétarisation, c’est à dire une dépossession de nos savoirs, savoir-faire et savoir-être, au profit de ce même outils.
Il s’agit au contraire d’en profiter pour développer de réels savoirs, des capacités de lecture et d’écriture accrues véritablement durables, l’acquisition de capacités de réflexions autour de notions même complexes ainsi que le développement d’une connaissance poussée d’un environnement informatique et programmatique riche en interfaces et langages informatiques divers.
Évidemment, cela pose des questions d’organisation de la formation et ce depuis le début de l’Ecole. Une nouvelle fois, cela impose un new deal disciplinaire et la sortie de notre découpage actuel qui impulse des césures et la tragique dichotomie sciences dures/sciences humaines qui a fait de nombreux français des hémiplégiques.
En conclusion, nous retrouvons encore le côté double de ces outils, ces pharmaka, qui sont autant des instruments de formation que de déformation. Malheureusement, il semble que nous soyons en train de les utiliser plutôt de manière négative, posés comme de simples rustines, dans une logique de certification, quelque peu rassurante, mais qui démontre une absence de vision historique et des capacités de projection nulles.
Qu’on ne s’étonne guère de l’absence de politique éducative. Il n’y a plus de politique de civilisation. Il est vrai que les discours anti-idéologiques ont fini par nous soumettre à une nouvelle forme de fatalité qui fait des aléas des marchés de la finance, les nouveaux dieux de l’Olympe.
Pourtant, il nous semble qu’il faille réveiller les titans et se mettre à construire différemment. Cela nous invite également à envisager de nouvelles politiques notamment éducatives tant que ce qui nous menace n’est pas une société sans Ecole – mais plutôt une école sans société.

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