Diigo express. Finlande et leboncoin.fr

« Numéro un, les Finlandais ont vingt ans d’avance » – ENSEIGNEMENT

Va-t-on enfin réagir de manière efficace face à l’écroulement de notre système éducatif de plus en plus dépassé et tentant en vain de bricoler et de colmater les brèches ? Le modèle finlandais avec ses spécificités demeure selon moi un exemple à suivre.

Google sacre Leboncoin.fr nabab du Web local français

Comme quoi les internautes ne sont pas tous branchés web 2.0 si on en juge le succès du site leboncoin.fr, site certes pratique mais extrêmement laid et au design complètement dépassé.
Les règles de base du référencement sont simplement respectés notamment au niveau de la balise titre et l’offre apportée par les annonces des particuliers permet dans sa diversité d’apporter des visiteurs.

Technologies du Langage: Référencement: Google et son image

Jean Véronis est-il en voie de sanctification par Google ?
Il raconte cette étrangeté à cause de son excellent référencement sur google image à partir de la requête Google.
Voilà de quoi démentir parfois l’adage qui pourrait être celui des référenceurs professionnels : « vous ne viendrez pas chez nous par hasard »


VuFind: Home

Une nouvelle apllication à tester en bibliothèque…2.0


Indexation des usagers versus indexation des contenus. Vers la pertinence publicitaire ?

Je réagis aux deux derniers billets d’affordance ici et qui nous donnent notamment une piste intéressante pour éviter quelques désagréments avec Facebook et notamment les risques de publicités ciblées qui pourraient résulter de nos visites sur certains sites peu scrupuleux qui renverraient quelques données personnelles pour faciliter la pertinence publicitaire.
Au final le grand rêve du web sémantique va-t-il s’effacer pour laisser place au web publicitaire avec des cibles bien définies jusqu’à la diffusion publicitaire de niche ? Finalement serait-ce l’aboutissement du web 2.0 ? J’avais déjà mentionné à plusieurs reprises le côté obscur du web 2.0, notamment ici et Facebook s’inscrit pleinement dans cette lignée.
Evidemment lorsqu’on est des Jedis de l’information literacy, on parvient à contourner les pièges à coups de sabre laser et les Dark Vador de l’infopollution ne nous font pas peur. Mais peu nombreux sont les Jedis, et l’internaute lambda aura bien du mal à configurer son navigateur (le terme navigateur est quasi inconnu de mes élèves de troisième) de manière optimale.
C’est sans doute pour cela que je continue quand même à user des services du Dieu Google et de l’étoile noire » Facebook. Je ne choisis donc pas la fuite car l’oeil de Sauron demeure tout de même présent.
Voilà donc le problème, la communauté scientifique et éducative rêve d’un web sémantique et travaille sur des possibilités d’indexation qui vont des ontologies aux folksononomies en passant par tout un tas des stratégies hybrides. La sphère commerciale cherche à mieux référencer les produits et surtout à indexer les goûts et activités des internautes pour une logistique publicitaire efficiente qui atteint directement le coeur de cible désiré!
J’avoue que je n’aime guère les dichotomies car la réalité est plus complexe. C’est sans doute aussi pour cela qu’en bon Jedi, je vais affronter directement les Siths sur Facebook. Je ne sais quelle va être la décision d’Obi Wan mais maître Yoda dans son infinie sagesse nous avait déjà prévenus de puis longtemps.

L’Arcadie anatomique

Merci à e-learning en Bretagne qui m’a permis de découvrir le blog de ce jeune finlandais.
Plusieurs pistes et réflexions intéressantes nous sont proposées par un jeune homme dont le pays caracole en tête des classements Pisa et qui commencent enfin à intéresser nos politiques qui réfléchissent à la réforme de notre système éducatif jugé moribond.
Il nous propose un web 2.0 anatomique ce qui me fait songer à l’Arcadie dont je parlais il y a peu et qui s’étend au point de solliciter l’ensemble de nos sens rendant de plus en plus caduque la séparation entre virtuel et réel.
Vous pourrez trouver sur son blog d’autres réflexions notamment l’idée du troisième lieu d’apprentissage qui se situe entre la maison et l’institution scolaire.
Il convient donc de regarder ses présentations sur le sujet : ici notamment ou .

Internet est-il vraiment mort et ennuyeux?

Je réagis à l’article  de Mark Cuban.
Ce dernier est un peu provocateur et considère que l’Internet n’évolue guère en dépit du web 2.0. Il y voit  comme une stabilisation du système qui devient véritablement utile pour les internautes, en quelque sorte un processus de concrétisation si on se réfère à Gilbert Simondon. Selon lui, l’Internet est comme une énorme autoroute où les usagers peuvent aller aussi vite qu’ils peuvent jusqu’à ce que l’on leur demande de ralentir.
Evidemment, je ne partage pas ce point de vue surtout que selon l’auteur, l’Internet ne va pas beaucoup évoluer dans les cinq prochaines années. Or tout nous indique que l’Internet va se transformer encore et quitter le seul espace du web. De plus, la comparaison avec l’autoroute est depuis fort longtemps dépassée.
Ces propos s’inscrivent dans une tendance américaine à la critique de l’Internet dénonçant sans doute avec raison un culte de l’amateur mais souvent avec excès notamment pour gagner l’estime des « anciennes » autorités qu’elles soient étatiques ou médiatiques. En quelque sorte, le traditionnel et rassurant « nihil novi sub sole » ressurgit. Et pourtant ça change, c’est évident.
D’autre part, je n’ai pas le sentiment qu’Internet est vraiment ennuyeux au contraire. Il devient chronophage à l’excès, mêlant la culture du pitre et ses vidéos drôles voire étonnantes, les réseaux sociaux et leurs richesses et leur inutilité, la diversité des informations de la blogosphère et notre incessante incitation au commentaire. En fait, on ne s’ennuie pas vraiment à tel point qu’il déborde sur notre vie réelle au point d’entamer le processus de fusion « réel-virtuel »

Facebook : le réseau des réseaux?

J’ai fini moi-même par tester facebook et j’avoue avoir été assez convaincu notamment par son grand nombre d’usagers qui est assez impressionnant. J’y ai retrouvé beaucoup de personnes et je constate que la force du réseau est de mêler l’univers familial et le professionnel. Orkut le réseau de Google auquel je suis inscrit depuis fort longtemps n’a pas réussi ce pari si ce n’est au Brésil. Je m’ étais désintéressé d’Orkut tout simplement car il n’y avait personne de ma connaissance.
L’autre point fort de facebook c’est les applications qui se créent afin de pouvoir y greffer tout un tas de fonctionnalités diverses et variées comme radioblog, ou bien d’autres encore.
Certains font le  reproche qu’il faille toujours avoir le réflexe de se connecter pour pouvoir en bénéficier. Mais c’est oublier qu’il est facile d’ajouter le widget à sa page personnelle sur netvibes ou sur google ig. Néanmoins, la comparaison avec le  projet Memex de VannevarBush comme le note en commentaire Florian sur le blog de l’internet actu en réaction au billet d’Hubert Guillaud sur Facebook.
Il est vrai qu’on aurait pu imaginer un tel succès du côté des projet openID et autres identifiants universels. Mais tout cela reste à suivre car bientôt la portabilité du réseau social deviendra effective et tout comme les gestionnaires de signets en ligne, l’interopérabilité pourrait être de mise.
Tout cela pour dire que désormais, les enjeux communicationnels deviennent tout aussi primordiaux que les enjeux informationnels.  Mais j’y reviendrai bientôt. Tout cela pose de nombreuses questions sur la traçabilité, et qui possèdent et utilisent les données et dans quel but . J’en ai déjà parlé dans mon article sur le web 2.0 en soulignant son côté obscur.
Vous pouvez poursuivre votre réflexion en lisant la très bonne analyse d’Olivier Ertzscheid sur affordance.info.