Imbroglio dalmate

Sheila Webber signale également ce colloque à Dubrovnik : Libraries in the digital age
Désormais ce n’est plus l’âge de l’information ou la société de l’information mais l’âge numérique si nous devons en croire les discours. Cet accroissement du terme digital se voit aussi dans l’usage de plus en fréquent de digital literacy parfois associé avec celui de media literacy.
Voilà qui ne facilite pas les choses au niveau communicationnel avec l’information literacy. Pourtant il semble bien souvent que l’on parle de la même chose.

 

L’Il appliqué au monde réel

Information Literacy in the Real World | Research Rescue

Je reproduis le texte qui explique l’erreur de l’auteur.

« My mistake happened when I failed to read the terms of membership and didn’t pay attention to how to properly use the option to send invitations to people in my e-mail address books. I ended up sending invitations to EVERYBODY, including former employers, professors, and even an estranged ex. In some cases I even sent multiple invitations, embarrassing me even further. »

Il est clair que ça peut nous arriver à tous mais il faut bien dire que les réseaux sociaux, facebook y compris et notamment avec ses diverses applications peuvent nous inciter à spamer sans cesse nos contacts de messagerie ce qui apparemment a causé pas mal d’embarras à notre bibliothécaire spécialisée en information literacy. Il est vrai que la même mésaventure était arrivée à Fred Cavazza il y a peu. Pas facile de résister à cette volonté de rendre tout transparent…Et in Arcadia Ego

Information literacy vs Infopollution, le combat continue…

 


La nébuleuse de la « culture de l’information »

Grâce au nébuloscope de Jean Véronis voici quelques nuages de mots-clés (ici des tags automatisés) J’ai hâte de revoir aussi un unstrument comme le chronologue. <–
Nuage produit par le Nébuloscope pour la requête « culture de l’information »
–>

acces
apprendre
centre
commission
communication
culture
de
developpement
developper
documentaire
documentation
droit
economie
economique
education
enseignement
entreprise
environnement
formation
france
gestion
industries
intelligence
l’information
lettre
livre
maitrise
medias
microsoft
ministere
ministre
nationale
numerique
organisation
paris
pays
politique
presse
projet
rapport
ressources
sante
savoir
sciences
services
societe
technologies
tic
universite
veille
<–
Nuage produit par le Nébuloscope pour la requête « culture informationnelle »
–>

acces
acquerir
apprentissage
association
bibliotheque
bibliotheques
cadre
communication
competences
connaissance
connaissances
cours
culture
defi
developpement
documentaire
documentaires
documentation
education
eleves
enseignement
entreprises
etre
etudes
etudiants
formation
gestion
informationnelle
informatique
literacy
livre
maitrise
medias
microsoft
naissance
niveau
outils
permettre
projet
rapport
repondre
ressources
savoirs
sciences
societe
technologie
technologies
technologique
universite
veille

 

 

<–
Nuage produit par le Nébuloscope pour la requête « information literacy ». La requête s’effectue sur le web francophone.
Vous pouvez copier ce code librement dans vos pages.
Merci de garder un lien vers
Le Nébuloscope
–>

association
bibliotheque
bibliotheques
college
communication
competences
critical
dedicated
documentation
education
formation
formist
francais
france
guide
information
instruction
issues
learning
libraries
library
literacy
maitrise
media
network
open
outils
parents
people
promoting
reference
research
reseau
resources
ressources
school
science
sciences
services
skills
society
students
teachers
technologies
technology
thinking
tutorial
university
weblog
young

Media literacy sur Transnets

Réaction au billet de transnets de Francis Pisani sur la media literacy.
Mes propos constituent également une réaction aux commentaires.
Je ne suis pas sûr que les enseignants du supérieur soient tous plus au point que ceux du secondaire, à mon avis vu que je connais les deux systèmes c’est du pareil au même. Il y a un manque de formation poussée des enseignants et notamment dans les  usages pédagogiques. Pour former à ces usages, il faudra des enseignants hybrides qui connaissent parfaitement les technologies et qui les appliquent dans leurs cours, sinon le discours des techniciens et autres consultants ne passera jamais auprès des enseignants car trop déconnecté, prescriptif.
Ensuite la notion de media literacy correspond en français à l’éducation aux médias qui demeure encore difficile à mettre en oeuvre malgré les efforts du clémi et les salles équipées de vidéoprojecteur. Le débat porte également sur qui englobe quoi : Est-ce la media literacy qui comprend l’information literacy ou l’inverse ? Les chercheurs et les professionnels semblent s’opposer sur la question. Sans oublier les autres littératies dont la critical literacy.
Sinon pour ce qui est de cette culture de la participation, c’est bien l’objectif de la culture de l’information et de la communication pour laquelle je plaide :
http://urfistinfo.blogs.com/urfist_info/2007/08/et-in-arcadia-e.html

New AASL standards for 21st century learner

After the famous AASL Information Literacy standards for students, now the standards for the 21st-century learners.
There are now only four main standards :

  1. Learners use skills, resources, and tools to inquire, think critically, and gain knowledge.
  2. Learners use skills, resources, and tools to draw conclusions, make informed decisions, apply knowledge to new situations, and create new knowledge.
  3. Learners use skills, resources, and tools to share knowledge and participate ethically and productively as members of our democratic society.
  4. Learners use skills, resources, and tools to pursue personal and aesthetic growth.

The choice of 4 standars is a better strategy because the old 9 standards was too difficult to remember (like a BIG4). The standards are better user-centered and less procedural but there are a lot of skills under the 4 standards. Nevertheless we can feel the influence of research in information literacy and the web 2.0’s mutations.
I like a lot the first sentence :
Reading is a window o the world. Reading is a foundational skill for learning, personal growth, and enjoyment. The degree to which students can read and understand text in all formats (e.g., picture, video, print) and all contexts is a key indicator of success in school and in life. As a lifelong learning skill, reading goes beyond decoding and comprehension to interpretation and development of new understandings.

Reading in a wider vision near of Yves Jeanneret’s concept is the key in the life-long learning perspective.

Thanks to the blog of scool library media for the news.

Les implications pédagogiques des TICE

Copie du message envoyé sur le site de l’université numérique. J’ai un peu extrapolé en dehors de l’unique sphère universitaire.

Il ne faudrait pas renverser le problème, les outils ne doivent pas dicter les nouveaux usages pédagogiques. Néanmoins, l’enjeu implique une redéfinition pédagogique totale des objectifs et des moyens. Le développement des TICE constitue une évolution à prendre en compte mais ce n’est pas la seule puisqu’il faut également prendre en compte les évolutions sociales, économiques, etc.

Il faut également songer aux mutations liées aux réseaux sociaux et aux web 2.0 et à l’affaiblissement des autorités traditionnelles qui s’accélère pour laisser place à la popularité et aux stratégies d’influence. Cette situation rend de plus en plus le cours magistral classique sans support de cours quasi caduque.

Les NTIC permettent d’envisager de nouveaux types de relations pédagogiques mêlant les différents scénarios depuis le présentiel jusqu’au tout à distance. Que ce soit en primaire, au secondaire ou à l’Université, la relation maître-élève demeure primordiale même si cette dernière n’est pas exclusivement réalisée en présence directe.

Il faut dès lors utiliser les NTIC pour parvenir à :

Mieux individualiser la pédagogie grâce à des constructions de parcours évolutifs : la granularité de l’élément pédagogique facilitant les divers agencements.

Mieux percevoir les traces et trajets pédagogiques des apprenants ce qui permet à l’enseignant de faire évoluer son cours et de remédier plus précisément aux difficultés de l’élève.

Diminuer la part de magistral, grâce à des pans de cours en ligne, pour se consacrer à l’explication voire à l’expérimentation.

Renforcer la motivation des apprenants via les systèmes de portfolio qui constituent des traces des réalisations et qui impliquent une progression réelle détachée du simple objectif de performance des évaluations notées.

Faciliter la mutualisation des travaux des enseignants et les diverses mises en commun.

Mettre en place une intelligence au moins collaborative si ce n’est collective pour construire à plusieurs des projets ambitieux.

Pour cela, il faut sans doute sortir des visions disciplinaires actuelles et des cloisonnements qu’elles engendrent. Le projet didactique et pédagogique doit être dès lors revu et le dualisme dominant maths-français du secondaire sérieusement remis en cause. L’ambition est la transmission d’une véritable culture de l’information et de la communication qui permette à chaque élève de disposer un esprit critique qui lui permette de sélectionner et de synthétiser l’information mais également de pouvoir communiquer efficacement en tant que citoyen mais également professionnel.

Et in Arcadia ego

L’Urfist vient de mettre en ligne mon article mon article « Et in Arcadia Ego ».
L’occasion aussi de parcourir l’excellent urfist info réalisé par les équipes des Urfist de toute la France. Le blog avait été lancé à l’initiative d’Olivier Ertzscheid qui est le maestro d’affordance.info. Je pense qu’au vu de sa production de billes sur son blog, il est encore plus activiste que moi à moins qu’il ne possède un don d’ubiquité.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

Nuage de tags du rapport de l’Unesco sur l’Information Literacy

J’ai utilisé many eyes pour effectuer quelques recherches sémantiques sur le dernier rapport de l’Unesco sur l’Information Literacy.



Vous pouvez suivre le lien, il convient d’utiliser la stratégie de l’affichage des deux mots qui permet au terme « information literacy » d’être évidemment central. Cela permet également de distinguer la présence d' »information science », « higher education », « information skills » et de « media education ». Cela prouve la proximité d’intérêt entre l’éducation à l’information et l’éducation aux médias et le probable rôle des sciences de l’information notamment à l’Université. Mais c’est peut-être aussi la faiblesse du rapport et c’est l’affichage « one word » qui nous le montre. La présence des champs lexicaux et sémantiques autour de la bibliothèque est fortement présente probablement du fait que l’essentiel des travaux et des actions autour de l’information literacy proviennent du milieu des bibliothèques. Et c’est probablement une des raisons du succès mitigé de l’information literacy et de ses difficultés à passer au délà des sphères de la bibliothèque. La faiblesse de la fréquence du mot « teacher » est en comparaison éclairante.
L’autre raison est la faiblesse de l’apparition du terme de communication qui apparait certes mais souvent dans un sens galvaudé. Je montrerai dans un prochain billet sur Urfist-Info qu’il y a une piste à creuser de ce côté.